Le maire de Benidjellil dresse un tableau noir

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Lors de notre passage dans la commune de Benidjellil, relevant de la daïra d’Amizour, l’édile communal, M. Titem Hachemi en l’occurrence, a soulevé le problème des insuffisances qui caractérisent le secteur de la santé dans sa commune.

Le P/APC a dressé un tableau noir sur ce secteur qui lui tient à cœur. «Je regrette que 64 ans après l’indépendance, le manque de structures de santé se fait encore sentir dans notre commune au détriment de notre population. Le peu de structures qui existent souffrent d’insuffisances en moyens humain et matériel. A titre d’exemple, nous avons une polyclinique au chef-lieu démunie de beaucoup de moyens qui puissent assurer une bonne couverture médicale à nos concitoyens. Je déplore l’absence des services radiologie, d’analyse médicale et d’une maternité. Notre polyclinique fonctionne avec un médecin généraliste qui assure les consultations médicales de 10h à 14h et s’absente quand il est de permanence ailleurs. Nous avons aussi un cabinet dentaire pour les soins et extractions dentaires et un infirmier qui assure les soins et injections aux malades», dira le maire. Le constat est plus catastrophique dans les villages où la plupart ne possèdent pas de salle de soins, d’où une couverture médicale des populations qui laisse à désirer, selon les déclarations du P/APC. «Nous avons plus de quinze agglomérations entre villages et hameaux et notre commune compte en tout et pour tout deux salles de soins. Et encore, si celle de Milkat fonctionne encore avec un infirmier seulement, c’est-à-dire sans médecin pour assurer les consultations, celle de Bounaim a cessé de fonctionner pour manque de personnel. Je ne suis pas resté les bras croisés, ni insensible à cette situation du fait que j’ai saisi la wilaya, la daïra et l’EPSP à qui j’ai demandé le renforcement en moyens humain et matériel de ces deux salles de soins pour qu’elles puissent fonctionner comme il se doit. J’ai demandé aussi à ce que notre polyclinique soit dotée des services manquants tels que ceux des urgences, de radiologie, d’analyses médicales et de maternité, dont nos malades ont tant besoin car ça leur éviterait des déplacements vers les polycliniques des communes limitrophes pour de simples bobos de santé», a ajouté notre interlocuteur. Pour conclure, il a affirmé que pour avoir une ambulance, il avait fallu que l’APC affecte un chauffeur pour la conduire.

L Beddar.

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