Cherifi n’exclut pas le recours au gré à gré

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Au cours de son long périple effectué mercredi dernier dans les quatre communes de la daïra de Bordj-Okhriss, au sud de la wilaya, le wali de Bouira, M. Mouloud Cherifi, a été interpellé sur la crise d’eau potable que connait cette région. D’après les citoyens, qui disent s’en remettre au wali, la majorité des villages de cette daïra ne sont pas raccordés au réseau d’eau potable, alors que les chefs-lieux des communes de Bordj-Okhriss, Mezdour, Hadjra, Mezdour et Tagudit ne sont alimentés que trois jours par semaine. Réagissant à ce propos, M. Cherifi, qui a tenu à rassurer la population, a ordonné la mise en place d’une commission mixte de la wilaya pour étudier les possibilités de financement des études de raccordement à l’eau potable de ces villages. Selon le premier magistrat de la wilaya, les autorités locales peuvent financer ces opérations à l’aide de compositions financières issues du programme sectoriel ainsi que celui des hauts plateaux. M. Cherifi n’a pas exclu la possibilité de faire recours à la procédure du gré à gré avec des entreprises publiques pour faciliter ces démarches : «Malheureusement et malgré les importants investissements de l’Etat dans ce domaine, des milliers de nos concitoyens se trouvent confrontés à ce problème. Nous avons constaté que des études techniques pour le raccordement ont été déjà réalisées par les APC, il faudra maintenant réfléchir à des procédés pour leurs financements, on pourra même aller à des opérations de gré à gré avec des entreprises publiques pour faire avancer les choses», dira M. Cherifi.

Oussama Khitouche

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