Seuls six locaux en activité

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Les locaux commerciaux à usage professionnel connaissent des fortunes diverses au chef-lieu communal d’Ighil Ali, situé à 93 kms au sud-ouest de Béjaïa. En effet, s’agissant des 6 locaux commerciaux, situés au quartier Ighil à quelques mètres du siège de la daïra, ils ont finalement été attribués et occupés par les bénéficiaires qui y ont entamé tous leurs activités. Par le passé, ces 6 unités ont fait couler beaucoup d’eau sous les ponts à cause du retard mis dans leur attribution, car les travaux n’étaient pas menés de manière régulière. Et puis, ces locaux ont été le théâtre d’actes de vandalisme et de dégradation ce qui a nécessité leur réhabilitation après leur première livraison. A présent, ils sont tous entrés en activité, et ce, au grand bonheur des propriétaires et des habitants riverains qui bénéficient de leurs services. Dans le même contexte, il est à déplorer, en revanche, la situation peu reluisante dans laquelle sont confinés les 19 autres locaux commerciaux sis, cette fois-ci, au quartier populaire de Tazayart au chef-lieu communal, où ces unités sont livrées aux actes de dégradation et transformées en lieu de beuverie et de débauche. Curieusement, sur les 19 locaux, seulement trois se trouvent occupés par leurs propriétaires, le reste demeure désespérément clos, pour les uns, et grands ouverts pour les autres, car leurs portes sont littéralement arrachées. Les lieux, qui abritaient à l’origine l’ancienne galerie de l’ex-Souk el fellah, offrent une vue chaotique avec les amoncellements des bouteilles et canettes de boissons alcoolisées et autres détritus en tous genres. Alors que la municipalité souffre d’un manque criard en bâtisses surtout pour abriter les différents services administratifs, ces locaux à usage professionnel et artisanal demeurent, depuis des années, inoccupés et livrés à tous les fléaux. « Pourquoi ne pas réaffecter ces locaux vides au profit des autres organismes administratifs qui nous manquent ici. Au jour d’aujourd’hui, les services publics comme l’Algérienne des eaux, la Sonelgaz, l’agence de l’Emploi et la recette des impôts brillent par leur absence chez nous (Ighil Ali, ndlr). Nous sommes obligés de nous déplacer à chaque fois soit vers Tazmalt ou Akbou pour bénéficier de leur prestation. » regrette amèrement un habitant de Tazayart.

Syphax Y.

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