Plusieurs départs de feu ont été enregistrés ces derniers jours par la protection civile d’Ain El Hammam, qui a dû intervenir à plusieurs reprises pour les circonscrire. Mercredi, vers treize heures, un stock de foin a été la proie des flammes à Ighil Boghni, un village de la commune d’Ain El Hammam. De nombreux chênes verts ont été également brûlés par le feu qui s’est propagé aux alentours de la baraque, située non loin de l’agglomération. Au village d’Ath Khelifa, dans la commune d’Ath Bouyoucef, un stock de bois de chauffage a également pris feu près de l’habitation de son propriétaire qui pensait être paré contre le froid hivernal. Les soldats du feu ont dû veiller jusqu’à une heure du matin pour écarter tout danger qui allait menacer les maisons alentour. Dans la même journée, c’est plus d’un hectare de maquis, des ruches et une quinzaine d’oliviers qui sont partis en fumée suite à un incendie qui s’est déclaré près du village de Tafraout, dans la commune d’Ait Yahia. La protection civile a été appelée une seconde fois sur les lieux pour éteindre un second départ de feu enregistré le lendemain, apprend-on de sources sûres. Selon nos renseignements, le feu serait allumé par des citoyens pour brûler des branchages issus de la taille des oliviers dont c’est la période et qui encombrent leurs champs. La puissance du vent qui a soufflé sur la région a vite fait de propager l’incendie aux champs voisins, échappant de la sorte aux «incendiaires» involontaires. Les agriculteurs qui ont déjà entamé la récolte des olives ont pour habitude de brûler tous détritus ramassés dans leur propriété. Cependant, ils devraient prendre des dispositions afin d’éviter ce genre de situation, surtout en temps de vent et de chaleur. Il leur est pourtant recommandé d’attendre les périodes froides et de mauvais temps pour procéder à l’incinération des déchets provenant du nettoyage de leurs oliveraies.
A. O. T.