Mécontentement à la trésorerie de la wilaya

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Les membres de la section syndicale des travailleurs de la trésorerie de la wilaya de Tizi-Ouzou et des trésoreries communales, affiliés au SNAPAP, «dénoncent» dans une déclaration rendue publique, «le mutisme» de leur tutelle, à savoir, la direction régionale de la trésorerie sise à Boumerdès et «les pressions» de leurs responsables locaux. Le conflit entre la section syndicale et sa tutelle avait commencé avec «le changement de l’affiliation syndicale, pour devenir SNAPAP et ce, depuis décembre 2015, et avec le succès de la grève nationale entreprise en mars 2015». Des faits qui devraient selon la section syndicale «créer d’avantage d’espaces et de cadres sains pour une collaboration étroite avec la tutelle», «malheureusement, l’effet était inverse, le mutisme de la tutelle s’en est suivi», regrette-t-on. Par ailleurs, la section a été reçue par la direction le 22 mai écoulé, suite à l’installation du nouveau trésorier en avril 2016, en présence des cadres du ministère, indique-t-on dans la déclaration. Une réunion lors de laquelle plusieurs points ont été discutés, entre autres, «les conditions de travail lamentables, particulièrement, celles des fonctionnaires de la trésorerie communale de Makouda» et «la lenteur dans l’exécution des dossiers des fonctionnaires». A l’issue de cette réunion, la directrice régionale de Boumerdès avait fait des «promesses qui n’ont pas été tenues à ce jour», à savoir, signer le procès verbal de ladite réunion et prendre en charge les revendications des travailleurs. En outre, dans leur déclaration, les membres de la section syndicale des travailleurs de la trésorerie ont dénoncé «les pressions» qu’ils subissent de la part de leurs «responsables locaux, adeptes du clanisme révoltant et de la gestion expéditive», dit-t-on. Ceci dit, les membres de la section syndicale «privilégient toujours la voie du dialogue et espèrent que la tutelle sera réceptive. Dans le cas contraire, ils se retrouveraient dans l’obligation d’appeler à une journée de protestation», précise-t-on.

Kamela Haddoum.

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