Plusieurs projets en rade au niveau des zones industrielles et de certaines zones d’activités font l’objet d’une attention particulière des services de la direction de l’industrie et des mines de la wilaya. C’est ce que nous a révélé M. Achouri Nadjib, directeur de l’industrie et des mines de Bouira. «L’assainissement des projets déjà attribués est un volet sur lequel l’Etat accorde une attention particulière, car ces projets à l’arrêt pénalisent l’économie nationale», dira M. Achouri. Selon le responsable de ce secteur à Bouira, près de 200 mises en demeures ont été signifiées à l’adresse d’investisseurs n’ayant pas respecté les délais pour la réalisation de leurs projets. «Nous avons annulé 32 projets d’investissements au cours de ces deux dernières années. De ce fait, de nombreuses assiettes ont été libérées. On a récupéré pas mal d’assiettes foncières auprès des bénéficiaires qui n’avaient pas d’actes de propriété ou d’actes de concession. Ces terrains ont été affectés à d’autres investisseurs», déclarera le DIM. Toutefois, certaines procédures pour la récupération de ces terrains sont fastidieuses, car «pour ceux ayant eu leurs actes de concession, on doit passer par voie de justice pour récupérer les terrains attribués. D’ailleurs, lors de la rencontre gouvernement – walis, samedi et dimanche derniers, les obstacles qui se posent en matière de récupération des terrains, lorsque les projets sont à l’arrêt ou lorsqu’il y a une lenteur dans la réalisation du projet, on été évoqués pour trouver des astuces afin de récupérer rapidement les terrains. D’ailleurs, le wali suit de près ce dossier», dira M. Achouri. On apprendra, par ailleurs, qu’auprès de la DIM, il a été créé un comité chargé du suivi et de la réalisation des projets et l’exécution et la concrétisation de ces projets, et qui suit de près les investisseurs. Le wali de Bouira a également chargé les services de l’URBAB, ainsi que les services de l’agence foncière d’intervenir auprès de la justice afin de récupérer les terrains des investisseurs récalcitrants qui n’ont pas lancé leurs projets.
Hafidh B.