Le prix Mohia d’or attribué à Naït Sid Nas Mohend-Larbi

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Le rideau est tombé, hier, sur les 8èmes Journées théâtrales en hommage au dramaturge Mohia, organisées du 5 au 9 décembre 2016, par la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou en partenariat avec l’APW de Tizi-Ouzou.

Lors de la clôture de ces journées, des prix ont été remis aux lauréats de la 3e édition du prix Mohia d’or de la meilleure dramaturgie en tamazight. À cette occasion, la directrice de la culture de Tizi-Ouzou, Mme Nabila Gouméziane, dira: «Le prix Mohia d’or de la meilleure dramaturgie en tamazight, lancé par la Direction de la culture et l’APW de Tizi-Ouzou, a comme objectif la promotion de la langue amazighe et l’encouragement des jeunes à la création artistique et à l’écriture dramatique».

Pour sa part, Omar Fetmouche, président du jury du concours de cette édition, révélera que «parmi les textes proposés à ce concours, il y avait des bons, des moyens, mais aussi des textes médiocres qui n’honorent pas la mémoire de ce géant, de cette grande plume qui a touché à tout».

La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence des deux frères Mohia, Mouloud et Mohamed, du sénateur Hocine Haroun, du président de l’APC de Tizi-Ouzou, Ouahab Aït Menguellet, de la cheffe de daïra d’Ath Yenni, de la députée du RND et du directeur du théâtre régional Kateb Yacine, Farid Mahiout.

Le 3e prix Mohia de bronze d’une valeur de 100 000 DA a été attribué à Arab Sakhi, le 2ème prix Mohia d’argent d’une valeur de 200 000 DA a été remis à Amrane Salem, alors que le 1er prix Mohia d’or, d’une valeur de 300 000 DA, a été décerné à Nait Sid Nas Mohend-Larbi du village Tifilkout. Le texte primé raconte l’histoire d’une femme violée par des intégristes et qui a décidé de garder son enfant.

Une décision qui soulèvera, chez la victime, plusieurs interrogations quant à l’avenir de sa progéniture. Elle se demandait entre autre si son enfant aura le sang d’un criminel ou pas.

Hocine Moula

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