Bien qu’il ait subi une parfaite restauration, le bureau postal du village d’Iâllalen à Tizra Aissa est toujours fermé. «Nous avons demandé sa réouverture à maintes fois, mais en vain. « , répond un villageois que nous avons approché à ce sujet. Depuis maintenant plus d’une vingtaine d’années, les usagers de ce service se plaignent de la perte de leur courrier. «Nous ne savons plus où trouver notre courrier. Parfois, des lettres importantes n’arrivent pas au bon moment. Chaque jour, il faut faire le tour des épiceries du village, pour chercher le courrier. C’est inadmissible quand on voit que des millions de centimes ont été dépensés pour la rénovation du bureau postal, sans pour autant le rentabiliser», ajoute la même personne. Pourtant, souligne le même interlocuteur, ils ont entendu plusieurs fois les responsables d’Algérie-poste dire que tous les bureaux fermés durant la décennie noire allaient être remis en service. «Peut-être que le nôtre ne figure pas dans son organigramme », nous explique ce villageois. Devant cette inertie de la direction de wilaya, les habitants de cette grappe de villages, de plus de quatre mille habitants, interpellent les responsables centraux à s’enquérir de la situation de ce bureau postal. Par ailleurs, les citoyens de cette même localité sont déçus d’apprendre que même Algérie-télécom avait refusé d’y implanter une antenne réceptrice de la 4 GLTE. «On parle d’un manque d’impact commercial. C’est un faux prétexte ! Y a-t-il eu un sondage pour savoir le nombre de demandeurs? Actuellement, certains villageois reçoivent la connexion à partir de l’antenne de Boumahni qui n’est qu’à quelques encablures de nos hameaux», nous confie un habitant d’Ath Houalhadj. C’est dire que ces villageois seront encore privés de cette commodité indispensable dans le quotidien de tout un chacun. Par ailleurs, nous avons appris que les autres bureaux postaux implantés à Tafoughalt et Ath Attella ne sont pas logés à la bonne enseigne. Si celui de Tafoughalt fonctionne toujours, il n’en demeure pas que son état laisse à désirer, d’autant plus qu’il n’a subi aucune réfection depuis la fin des années 80. Quant à celui d’Ath Attella, il est à l’abandon total. Non seulement il est fermé, mais il subit de jour en jour des dégradations.
Amar Ouramdane
