Le Grand Prix Assia-Djebar du roman remis le 14 décembre

Partager

Le Grand Prix Assia-Djebar du roman, du nom de la romancière et cinéaste algérienne disparue en 2015, sera remis le 14 décembre au Centre international des conférences à Alger, indique jeudi dans un communiqué de l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (Anep). Le jury, composé de sept membres dont l’universitaire Najet Khedda, le romancier Kamel Kerour et le journaliste Ahmed Hali, installé le 16 octobre dernier au siège de l’Anep, devra départager quelque 80 romans en Arabe, Tamazight et Français, en lice pour le Grand Prix Assia-Djebar du roman de l’année 2016. Les noms des lauréats du Grand Prix Assia-Djebar du roman pour l’année 2016 seront dévoilés le jour de sa remise, ajoute le communiqué sans faire état de la « Short List » des candidats, comme annoncé précédemment par le ministre de la Communication, Hamid Grine, à la Radio nationale. Le ministre de la Communication qui s’exprimait sur les ondes de la Radio culturelle, avait indiqué que le report, pour décembre, de la remise du Prix avait pour objectif de laisser au jury « le temps de lire et de sélectionner les meilleures œuvres littéraires, avant de publier une Short List pour que les lauréats ne soient pas choisis dans la précipitation ». Pour sa part, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, avait affirmé, il y a deux mois, que le Gand Prix Assia-Djebar du roman, décerné pour la première fois au 20e Salon international du livre d’Alger (SILA, novembre 2015), a été reporté pour le mois de décembre 2016, « en accord avec le ministre de la Communication Hamid Grine et en dehors des calculs du Salon (SILA) ». Le Prix Assia-Djebar du roman avait été remporté dans sa première édition en 2015 par les écrivains Abdelwahab Aïssaoui (« Sierra de muerte », en langue arabe), Rachid Boukherroub (« Tissili N’ou Ghanim », en Tamazight) et Amine Ait Hadi (« L’aube au-delà », en Français). Le Prix, doté d’un million de dinars pour chacune des trois langues, est cofinancé par l’ANEP et l’Entreprise nationale des arts graphique(ENAG), et récompensant la meilleure œuvre littéraire (Arabe, Tamazight et Français).

Partager