C’est que les prochaines échéances suscitent des désirs, des envies, et aussi des trahisons, des coups de Trafalgar et j’en passe. Ce qui s’est passé au RND et au FFS ne laisse aucun observateur, de la scène politique, indifférent. Il est des choses, des stratégies, des plans de combats qui ne s’encombrent d’aucun scrupule pour aller à l’APN et y siéger au nom de ses électeurs. D’abord, il y a du beurre, des épinards et de l’argent pour se payer tout ça. Tout ce qui ne peut être dédaigné, ou refusé. Commençons par le RND, où un aggiornamento a été évité de justesse, mais vu que la discipline a prévalu au sein de cette formation, ce fut à un pétard mouillé qu’on a eu à assister. Il est advenu qu’un quarteron de militants séditieux ait voulu se départir de sa qualité ou de sa prétendue militance, pour se porter au-devant d’une estimée, et pourtant fausse, virulence dans le langage et asséner l’estocade à leur parti. Mais c’est compter sans la vigilance de leur mentor, qui l’attendait au tournant. Autrement dit, rien ne sert de s’agiter pour avoir l’exclusion, prononcée par les instances disciplinaires de leur wilaya respectives de leur parti. Pour le FFS, même topo mais pas la même démarche, envers un militant de la première heure, il s’agit de Rachid Halet, en l’occurrence qui a été exclu de sa formation politique, provocant un chahut immense et des mécontentements inconnus jusque-là depuis la disparition du chef charismatique du FFS. Il reste néanmoins à régler la coupe à la juste mesure de la déontologie politique, si elle existe. Ne dit-on pas «la politique c’est le concept de tous les possibles». Cependant, il n’en demeure pas moins que cela n’exclut aucune formation du panel politique algérien, qui échappe aux opportunistes de tous bords. On a vu le FLN, le RCD, le RND, le FFS et aussi d’autres vivre ces aventures mais le droit a fini par prévaloir dans certains partis et pas dans tout le reste. Il va sans dire que la vie politique, chez nous, est faite par des militants sincères, d’opportunistes et de tout venant parmi les ignorants de ce pays.
S. A.H.
