Des paramédicaux saisissent le wali

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Un collectif de 9 employés, exerçant en qualité de paramédicaux au sein de l’établissement public hospitalier (EPH) Akloul Ali d’Akbou, sonne le tocsin de la colère. La récrimination de ces travailleurs découle de la fin de non recevoir qu’aurait signifiée la direction de l’établissement à leurs demandes d’admission en retraite proportionnelle. Les contestataires se disent «horripilés» que des demandes similaires, émanant d’autres fonctionnaires et issus de la même corporation, ont eu les bonnes grâces de l’administration de l’hôpital. «Nous avons appris avec colère et étonnement l’avis défavorable réservé à nos demandes de départ en retraite, au moment où d’autres paramédicaux, exerçant dans le même établissement, ont bénéficié d’un avis favorable», s’insurge le collectif des paramédicaux dans une requête adressée au wali de Bgayet et à différentes instances, dont le DSP. Interloqués et dubitatifs, les rédacteurs de la missive allèguent que «la réponse négative aux demandes est faite dans un contexte opaque et demeure toujours floue…». Et de mettre en exergue les «pressions et angoisses» qu’ils subissent consécutivement suite à ces notifications de refus. Ceci d’autant plus, déplorent-ils, que la plupart d’entre eux souffrent de maladies chroniques et invalidantes. Plus loin, le collectif des paramédicaux réitère son exigence d’«équité dans le traitement des demandes, afin de faire valoir (nos) droits de départ en retraite, conformément aux dispositions de la loi 97/13, régissant le régime des retraites en Algérie». Se voulant résolument offensifs, les rédacteurs de la missive dressent un sévère réquisitoire, en évoquant des pratiques «malsaines pouvant déshonorer l’image de nos hôpitaux… et qui ne font qu’accentuer le népotisme». Les signataires de la requête s’estiment «lésés» et victimes de «l’acharnement du directeur». Ils en appellent enfin à «la compétence, la justesse et la loyauté» du wali pour les rétablir dans leurs droits. Après avoir été sollicité sur le sujet, le directeur de l’EPH n’a pas souhaité s’exprimer.

N Maouche

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