Les prix flambent

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Certes, depuis déjà plusieurs jours, les prix des fruits et les légumes n’ont cessé de flamber, mais, c'est à la veille de la fête du Mawlid Ennabaoui que le pic a été atteint.

En effet, dimanche dernier, lors d’une virée au marché des fruits et légumes, nous avons relevé des ardoises très salées. Tout d’abord, à commencer par le poulet. Celui-ci, bien qu’il soit vif, est fixé entre 380 et 400 Da/Kg. En revanche, chez les bouchers, le vif frôle les 480 DA, voire plus chez certains. «C’est la première fois que ce volatile a atteint ce prix depuis des années. Il y a de cela quelques mois, il est descendu à son plus bas prix. Il n’a pas dépassé les 150 DA/Kg durant des mois. Vraiment, nous ne comprenons rien», dira consommateur accosté devant un vendeur de poulets ambulant. Pour les légumes, c’est la tomate qui a pris de l’envol. En effet, de 50 DA, il y a de cela quelques jours, elle est passée à 120 DA. Le poivron, quant à lui, est à 150 DA. Pour les légumes de saison, il nous été donné de remarquer que le chou-fleur, généralement vendu dans cette période précise de l’année à 25 DA/Kg, est proposé entre 70 DA et 100 DA. Tandis que la carde est, elle aussi, fixée à 100 DA/Kg. En tout cas, la liste est longue. La ménagère est entre le marteau et l’enclume parce que même les légumes secs, dont les haricots blancs, les pois chiche et les lentilles, n’ont pas été épargnés par ces hausses. «On ne sait plus à quelle autorité se vouer. Les prix ont augmenté avant l’heure. Tout le monde dit qu’à partir du mois de janvier, et en application des mesures retenues par la loi de finances de 2017, il y aura des augmentations. Pourquoi sont-elles appliquées avant l’heure?», s’interroge une ménagère rencontrée devant un magasin d’alimentation générale au centre-ville. Quant aux fruits, ils sont inabordables. D’ailleurs, même la mandarine ou l’orange, qui sont des fruits de saison, coûtent déjà les yeux de la tête : entre 150 et 300 DA. Quant aux autres fruits, tels que la pomme, la poire, la banane,… il ne faut pas en parler, car, décidément, ils relèvent du luxe. Il a été constaté que cette année, à l’occasion de la fête du Mouloud, même si certains pétards sont arrivés sur les étals, leur quantité est minime. Cela est dû à la vigilance des services de sécurité, tous corps confondus et ceux de la douane qui ont saisi des millions d’objets pyrotechniques, causant, souvent, des blessures, parfois handicapantes, notamment aux enfants.

Amar Ouramdane

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