Ambiance de fête à Azib N’Cheikh

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Comme à son accoutumée, et depuis de nombreuses années, le village Azib N’Cheikh, relevant de la localité d’Ain-Zaouïa a célébré dans les règles de l’art, lundi passé, la fête du Mouloud. Cette occasion annuelle qui, habituellement, regroupait les enfants du village, afin de consolider la cohésion sociale, est devenue, notamment au cours de cette dernière décennie, une fête annuelle où de très nombreuses personnes viennent d’un peu partout, pour partager des moments de fraternité dans ce village. «Effectivement, auparavant, le Mouloud concernait simplement les familles issues du village, dont certaines sont établies en dehors du village, ou de la wilaya, mais tenues de se présenter au moins une fois par an. Cependant, comme maintenant les enfants du village travaillent ou vivent un peu partout, ils ont, donc, tissé de nombreuses connaissances qu’ils n’hésitent pas à inviter. Celles-ci viennent souvent accompagnées de leurs familles», déclare l’un des organisateurs. Il est à signaler que l’organisation était plus que parfaite, d’autant plus que malgré le très grand nombre de véhicules qui empruntent le chemin étroit menant au centre du village, le stationnement était assuré par les jeunes volontaires qui assuraient aussi l’accueil des visiteurs. «Cela fait deux années que je ne suis pas venu à Azib N’Cheikh, car, l’année dernière, j’étais invité à Frikat. Mais, je constate, avec émerveillement, que durant cette période, le village s’est embelli, notamment avec ce chemin qui a été aménagé et bitumé et ces ruelles bétonnées. C’est plus beau !», confie ce cadre d’une administration, venu de Drâa-El-Mizan. Au demeurant, autant pour les villageois que pour les nombreux visiteurs, le passage devant l’assemblée des notables du village et des khouanes, pour remettre des dons ou des offrandes était le plus attendu, bien qu’il faille patienter parfois longtemps, en cédant la place à une gent féminine plus nombreuse. «C’est vraiment un moment solennel et émouvant que d’entendre toutes les belles bénédictions et les «douâas» prononcées par l’imam du village, en l’occurrence Cheikh Haddadi», confient quatre jeunes venus de Tizi-Gheniff. «Notre dernière rencontre remonte maintenant à une année. C’est grâce à cette occasion que nous nous sommes retrouvés à nouveau, pour manger et savourer ce succulent couscous», déclare avec de grands rires un groupe d’amis heureux de fêter leurs retrouvailles. En outre, pour de nombreux visiteurs, le moment du départ était difficile.

Essaid Mouas

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