Des structures tardent à être baptisées

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La plupart des établissements publics de la région de Michelet, à quarante cinq kilomètres de Tizi-Ouzou, ne portent toujours pas de nom, bien qu’ils soient construits depuis des décennies. Souvent, pour désigner une école ou un quelconque édifice public, le citoyen le situe par rapport à des magasins, des immeubles ou à d’autres repères. On continue à parler de «l’école de filles» ou de «l’école de garçons», alors que ces établissements sont mixtes depuis des dizaines d’années. Il aurait été plus aisé de les désigner par des noms de Chouhadas, ou de grands hommes, dont Michelet regorge. Il en est de même du «nouveau lycée», appelé aussi «lycée de jeunes filles» pour le distinguer de son homologue baptisé, au moins celui là du nom de «Mustapha Ben Boulaid». Certains établissements scolaires sont désignés par les noms des villages où ils sont construits, à l’image du CEM du village d’Ouaghzen, devenu avec le temps, «CEM Ouaghzen». Il est à signaler qu’aucune école primaire n’a été baptisée jusqu’à présent. Hormis l’hôpital «Ahmed Ali», les autres structures de santé sont désignées par les lieux de leur implantation. On continue, également, à dire «salle de soins de Akkar» ou «dispensaire de la ville». En revanche, le lycée se trouvant à Oued El Djemaa est appelé par la population «le lycée d’El Djemaa», cependant, sur le fronton on lit «lycée de Tassaft, Ain El Hammam», or tout le monde sait que Tassaft est située dans la commune d’Iboudraren, loin de Ain El Hammam.

A. O. T.

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