Les aires de jeux dans un état de délabrement
Les aires de jeux qui ont été réalisées au chef-lieu communal de Tadmaït, à 18km de Tizi-Ouzou, il y a deux ans de cela, se trouvent actuellement dans état de délabrement avancé. En effet, ces espaces de distraction, édifiés par les autorités locales dans plusieurs quartiers au profit de la catégorie juvénile, n’ont pas résisté longtemps à la dégradation. Réalisées dans la précipitation et dans des endroits inappropriés, les cinq aires de jeux qui ont été implantées près de la cité APC-CNEP, au Lotissement 1, à la cité 150 logements, à la cité «8 juin» et au quartier 48 Logements sont toutes dégradées. Par ailleurs, les travaux de construction du stade de proximité de la cité «Akbou» ne sont toujours pas achevés, après plusieurs années de leur lancement. De ce fait, les jeunes de ces localités exhortent les services concernés de l’APC, à agir en vue de remédier à cette situation, surtout que la commune enregistre un manque cruel en matière de centres sportifs et de loisirs.
Passage des câbles électriques au-dessus des habitations
Les résidents de la cité Liberté, au chef-lieu communal de Tadmaït, ne savent plus à quel saint se vouer, en raison du danger que représentent des câbles électriques de haute tension, traversant le quartier et passant, juste, au-dessus de leurs habitations. «Cet état de fait constitue une véritable menace pour la vie des locataires, surtout en cas de coupure ou de chute de ces câbles sur les foyers. A cet effet, nous lançons un appel aux services concernés pour prendre les mesures adéquates, afin d’éloigner ce danger qui nous guette», dira l’un des habitants de la cité.
Nécessité d’une gare routière
La commune ne dispose pas encore d’une gare routière. En effet, les transporteurs de cette région garent leurs fourgons et petits bus au beau milieu de la route, se trouvant derrière le carré des martyrs de la ville. Les voyageurs sont, ainsi, contraints de résister au froid et à la pluie durant les saisons hivernale, à la chaleur et à la poussière, en été. En outre, l’abribus, qui a été implanté juste à la sortie de Tadmaït, en venant d’Alger sur la RN12, représente un véritable danger pour les voyageurs, car les conducteurs de bus ne s’arrêtent pas devant l’arrêt, mais plutôt au virage, en allant vers Tizi-Ouzou. Ce qui engendre souvent des embouteillages, notamment, durant les matinées au niveau dudit endroit, et accentue, par la même occasion, le risque d’accidents. Une situation similaire est constatée quotidiennement sur l’autre côté de la RN12, en allant vers Alger. De ce fait, la population locale interpelle les pouvoirs publics à trouver une issue à ce problème qui persiste depuis des années.
Rachid A.