Boumahni privé d’eau

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Même si la pluie n’a pas cessé depuis plusieurs jours, le versant de Boumahni, d’environ dix mille habitants, n’est pas alimenté en eau potable depuis une dizaine de jours. « Nous en avons ras-le bol. Rester dix jours sans eau en hiver est inadmissible », s’offusque un citoyen de Boumahni-centre. On croit que cette perturbation dans l’alimentation en eau à partir de la station du Pont noir sur le CW 128 (route de Boghni) serait due aux pannes signalées au niveau des motopompes et que la raison donnée pour la réparation des appareils est que la rivière est en crue et l’intervention difficile. Nous leur demandons de mettre les moyens parce que ces citoyens ont soif et ils sont contraints à acheter l’eau », dit Merzouk Haddadi, en sa qualité de maire de cette municipalité. D’ailleurs, cette situation qui ne fait que perdurer commence déjà à exacerber la colère des habitants. « Nous ne tarderons pas à passer à l’action parce que nous savons que si nous restons sans réagir, on sera oubliés encore durant d’autres semaines », ajoute un autre villageois. En tout cas, les représentants des seize villages qui composent ce douar se concertent pour arrêter les actions à venir. Toujours au sujet de ce problème, le maire nous a informés qu’une solution de « secours » a été trouvée afin d’alimenter toute cette grappe de villages ainsi que Laâziv N’Cheikh à partir de Tizi N’Dlest, mais, celle-ci est aléatoire d’autant que le débit est insuffisant. « Les 1000 foyers éparpillés sur ces villages ne peuvent être alimentés à partir de Tizi N’Dlest. Il faudrait que les services concernés interviennent le plus vite possible pour venir à bout du calvaire de ces milliers de citoyens », conclut le P/APC. En définitive, il faudrait non seulement de l’eau en quantité pour satisfaire la demande des citoyens en la matière, mais aussi la rénovation des réseaux, souvent vétustes d’une part, et le remplacement des équipements, d’autre part.

A. O.

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