Les collégiens du village Tizi El Kiss, qui sont scolarisés à l’établissement de Haïzer, souffrent du manque de moyens de transport. Une vingtaine de collégiens, voire plus, doivent se lever très tôt pour être au rendez-vous des cours, car les transporteurs assurant la desserte Tizi El Kiss-Bouira sont au service de ceux qui travaillent à Bouira et n’acheminent pas les collégiens vers leur lieu d’étude. A ce titre, ces derniers sont obligés de descendre à Sidi Salah, puis ils terminent à pieds sur une distance de 6 km. Parfois, ils se déplacent jusqu’à Bouira, puis Bouira-Haïzer, et cela à raison de 100 DA/P par jour. “Imaginez quelqu’un qui a plus de trois enfants qui étudient dans cet établissement”, a dit Amar, un parent d’élève. “Je lance un appel sur ce problème qui n’a pas encore été résolu… Il ne faut pas jouer avec l’avenir de nos enfants”, a lancé notre interlocuteur.
Slimane Choudani