“Le FFS a sa stratégie politique”

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Dans le discours de clôture de la conférence nationale des élus (Boumerdès du 26 au 28 janvier), Mohand Amokrane Cherifi, membre de présidium, s’est félicité de la réussite de la rencontre.

«Les travaux se sont déroulés dans la sérénité, l’esprit de responsabilité et la volonté affichée par tous les participants de contribuer à faire triompher les idées et le projet du FFS durant les prochaines échéances électorales», a-t-il souligné. Il a salué l’implication des élus et leurs participations aux différentes activités programmées lors de ce rendez-vous. Pour le membre du présidium du parti, «cela renseigne sur l’abnégation et la détermination des élus à accompagner notre parti dans ses conquêtes et ses luttes pour édifier un État libre, démocratique et social». Il a rappelé que les débats entrepris lors des trois jours de la conférence, «auront un impact certain sur la feuille de route et les perspectives politiques futures qui s’ouvrent pour notre parti», dira-t-il en assurant que leurs «recommandations serviront d’appui et d’outils de travail et d’analyse pour affiner la stratégie de campagne que va mener le parti». Mohand Amokrane Cherifi a tenu à exprimer sa joie quant à la cohésion affichée, selon lui, lors des débats entre les visions des élus et celle du présidium du parti, notamment sur la situation qui prévaut dans le pays. Cherifi a, en outre, précisé qu’au FFS, «c’est la stratégie politique qui détermine la stratégie électorale». Il a réitéré l’attachement de son parti au projet du consensus national qui sera au cœur de la prochaine compagne électorale. «Nous devons nous distinguer et marquer notre différence dans nos discours qui doivent être réalistes, porteurs d’espoir et de solutions aux problèmes et contraintes que rencontrent nos concitoyens. Nos actions doivent être en harmonie avec notre identité politique», a recommandé Cherifi aux élus en insistant sur le fait de faire de la campagne électorale prochaine «une campagne contre la dépolitisation».

«La plus grande menace sur les élections serait le boycott»

Selon Cherifi, les élus ont insisté sur la communication et la vulgarisation du discours politique du parti à travers toutes les fédérations. Pour répondre à cette sollicitation, il a rassuré que «toutes les mesures sont prises pour assurer une meilleure communication interne et externe». Par ailleurs, dans l’allocution d’ouverture du même événement, le premier secrétaire du parti, Abdelmalek Bouchafaa, a précisé que la conférence des élus du FFS intervient dans un contexte très difficile «caractérisé par une crise multidimensionnelle». Il a indiqué que le rôle du parti est de «lutter contre la dépolitisation du peuple». Pour Bouchafaa, la conscience politique du peuple est la seule qui pourra sauver le pays de ceux qui «s’accaparent ses richesses», et c’est la seule façon de «reconstruire un consensus national». La plus grande menace pour les prochaines échéances pour le FFS serait «le boycott des citoyens», et pour éviter que ça arrive, le premier responsable du FFS a appelé ses élus et militants au travail de proximité. Le FFS annonce la couleur en appelant à «un changement complet et radical dans l’exercice du pouvoir et la gestion». Il a ajouté que «malgré la réticence du parti sur la fiabilité du processus démocratique en Algérie, il fera tout pour la réussite de sa participation». «Le consensus national sera le cœur de la campagne électorale du FFS, et ce à travers le contact avec les différentes franges de la société», dira Bouchafaa. Il a, en outre, appelé à élever le niveau du débat politique lors des prochaines échéances car pour lui, c’est ce qui fera la différence entre les partis. Il est à noter qu’une réunion du conseil national du FFS est projetée pour mercredi prochain, a-t-on appris du M. Ferli, chargé de communication du parti.

Kamela Haddoum.

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