Le problème du transport scolaire réglé

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Avant-hier encore, un groupe d’élèves a fermé leur lycée et la mairie, et un autre s’est chargé de bloquer la RN25 au niveau de la maison de jeunes du chef-lieu. Rappelons que cette action est menée par ces élèves parce que, depuis jeudi dernier, les transporteurs, conventionnés avec l’APC pour assurer le transport des lycéens vers leur établissement, ont refusé de les transporter sous prétexte que leurs factures de l’année 2016 ne sont pas encore réglées. Plusieurs sons de cloche sont entendus à ce sujet. Les transporteurs exigent de recevoir leur dû dans sa globalité et dans les délais qui leur ont été donnés, lors de la réunion tenue avec le chef de daïra de Draâ El-Mizan en janvier dernier. Pour un responsable administratif, cela n’était pas possible parce que la réglementation du code des marchés prévoit que les montants doivent être répartis en deux tranches. « Tout d’abord, nous leur verserons quatre-vingts jours de travail, puis le reste, soit 75 jours, en deuxième tranche. Mais, même si des engagements leur ont été donnés, certains d’entre eux ont semé la zizanie sous prétexte que l’argent manquait. Pourtant, nous les avons rassurés à ce sujet », soulignera cet agent. Finalement, dans la matinée d’avant-hier, les représentants de cette corporation ont accepté de discuter avec les responsables locaux. D’ailleurs, une réunion a été tenue, d’un côté le maire et deux de ses adjoints, et de l’autre les transporteurs en présence des parents d’élèves, du proviseur, du surveillant général, ainsi que des gendarmes. Au terme de ces discussions, le problème a été réglé. « Nous leur avons réitéré toutes nos garanties. Seulement, il faudrait qu’ils patientent quelques jours parce qu’il y a des procédures administratives à accomplir par le contrôleur financier avant que l’argent n’arrive dans leurs comptes. Ils ont accepté de reprendre cette mission dès demain (ndlr, hier). Et, par ailleurs, les élèves vont lever les barricades illico presto », confiera, M. Amar Méziani en sa qualité d’adjoint au maire ayant assisté à cette réunion. Il faut dire que cette action a paralysé non seulement le lycée ( trois jours sans cours), mais aussi la circulation sur cet axe routier reliant la région à d’autres wilayas, en causant des désagréments aux usagers. D’ailleurs, avant-hier, nombreux sont les transporteurs, assurant la liaison Draâ El-Mizan-Tizi-Ouzou, qui ont estimé qu’il fallait observer un arrêt de travail que de passer par Boghni, pénalisant, ainsi, de nombreux voyageurs qui devaient se rendre à la ville des genêts, notamment les étudiants.

Amar Ouramdane

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