Portes-ouvertes à la mairie

Partager

L’assemblée populaire de la commune de Bouzeguène a organisé, samedi dernier, une journée portes-ouvertes à la mairie, en commémoration de la date anniversaire de la promulgation du premier code communal, consacrée Journée nationale de la commune, et à l’occasion de la journée du Chahid qui coïncide avec le 18 février de chaque année. La manifestation a commencé dès 9h. Un riche programme a été tracé. Les élus locaux se sont donné rendez-vous à la kasma où eut lieu la levée des couleurs nationales, avant de se diriger au cimetière de Loudha, où ils ont déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du Colonel Mohand Oulhadj Akli, avant d’écouter une lecture de la Fatiha. Vers 11h, le maire entamera une tournée à travers plusieurs villages, en compagnie du chef de daïra, du fils du colonel Mohand Oulhadj Akli, de proches des fonctionnaires décédés dans l’exercice de leur métier et d’employés retraités. De retour à la mairie, le maire et ses invités ont eu droit à un moment de nostalgie devant une exposition d’ancien matériel utilisé naguère à la mairie : une machine à écrire, un combiné téléphonique, une calculatrice, une lampe et plusieurs autres précieux objets et outils. L’on pouvait également voir une quinzaine de portraits des premiers responsables de la mairie, au lendemain de l’indépendance. Après avoir observé une minute de silence, le maire a pris la parole pour rendre hommage «à tous ceux qui ont un jour travaillé à la mairie, du simple agent de la voirie aux différents P/APC, tous ceux qui ont servi, avec âme et conscience, leur région et leurs concitoyens», dira-t-il. Un autre intervenant parlera lui de l’urgence de se mobiliser pour sauvegarder le patrimoine historique de la commune de Bouzeguene et préserver la mémoire des martyrs. Des attestations de reconnaissance et d’honneur ont été remises à plus de 200 personnes, entre proches de maires et de fonctionnaires décédés dans l’exercice de leurs fonctions, anciens élus locaux et employés retraités. Pour clôturer l’événement, tous les présents ont été conviés à un déjeuner à la cantine du chef-lieu.

Fatima Ameziane

Partager