Le wali de Béjaïa, M. Mohamed Hettab, a donné, dans la matinée d’hier à l’INSFP d’Ihaddaden, le coup d’envoi de la rentrée des centres de formation professionnelle de la session février 2017. Des tableaux de chiffres, relatifs aux différents établissements de la formation professionnelle de la wilaya, lui ont été présentés par M. Louhi Rachid, directeur de la formation professionnelle. Le wali et la délégation qui l’accompagnait apprendront, ainsi, que la wilaya dispose de deux INSFP (instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle) d’une capacité totale de 1300 places pédagogiques, de 280 lits pour l’internat et de 720 places en demi-pension, 28 CFPA, pouvant accueillir 6650 stagiaires de différentes spécialités, de 1120 lits pour l’internat, de 2620 places en demi-pension, et de quatre annexes de CFPA d’une capacité de 400 places pédagogiques, soit une capacité totale pour les 32 établissements de la wilaya de 8350 places pédagogiques, de 1400 lits pour l’internat et 3340 places en demi-pension. A cela s’ajoutent 25 établissements privés de formation professionnelle, d’une capacité de 1509 places pédagogiques. Pour ce qui est de l’effectif en formation, le directeur de la formation indiquera qu’il est de 18781 apprenants répartis en 14396 pour les formations diplômantes, et en 4385 pour les formations qualifiantes. Le nombre total de stagiaires se compose, note-t-on, de 14396 apprenants reconduits et de 4385 nouveaux stagiaires. Pour ce qui est des spécialités enseignées, elles sont au nombre de 203 pour 5 niveaux de qualifications et réparties en 20 branches. Concernant l’effectif en formation dans les branches prioritaires, on notera que pour les métiers du tourisme et de l’artisanat, il est de 1219 apprenants, pour celui du bâtiment, il est de 2918 stagiaires et que le nombre d’appentis dans les métiers de l’industrie est de 3863. Prenant la parole à la fin de l’exposé du directeur de la formation, le wali instruira ce dernier sur la nécessité d’adapter la carte pédagogique de la formation professionnelle aux besoins de l’économie nationale et locale. Dans le cadre du développement et de la modernisation de la wilaya, il y a lieu de prévoir, entre autres, la formation d’électriciens en photovoltaïque, en électricité d’ambiance, de spécialistes en téléphonie mobile. Dans le même ordre d’idées, il a aussi conseillé la formation de paysagistes, dont en a grandement besoin Béjaïa.
B. Mouhoub