Le calvaire des résidents

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Les problèmes d’hygiène se posent avec acuité au niveau de la Cité Universitaire (C.U) Ahmed Amrouche, relevant de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira et ce, depuis le début de l’année universitaire en cours. En effet, aucun endroit n’échappe à l’insalubrité. Pour commencer, à l’intérieur comme à l’extérieur des blocs de la résidence, Il y règne une atmosphère putride, voire fétide. Le sol, encrassé, est jonché de tous genres de déchets infects, à savoir les restes de victuailles. Les déchets sont omniprésents dans tous les coins et les recoins de la cité universitaire. Nombreux sont les étudiants qui se plaignent du manque d’agents chargés du nettoiement et de la défaillance de ceux qui y assurent l’hygiène lesquels ne se soucient guère de la dégradation de l’environnement et des conditions d’hygiène. Dans l’enceinte de la résidence, on y voit même parfois des plats métalliques du réfectoire remplis de nourriture et abandonnés au milieu des escaliers des blocs résidentiels ou à l’entrée et parfois dans les halls. Le restaurant universitaire n’échappe point à la négligence. Là il règne un désordre indescriptible et une insalubrité chronique. Souvent, la nourriture servie aux étudiants au déjeuner et au diner est exposée à l’air libre et aux bestioles. Lorsque l’on sert des pattes au menu, les étudiants boudent le repas et se contentent juste du dessert. Les conditions dans lesquelles est servie la nourriture laissent à désirer. Il est souvent constaté de la négligence de la part des agents de la cantine. Ces derniers ne se rendent souvent pas compte des conséquences qui peuvent découler de la négligence et du manque d’hygiène. Les conditions hygiéniques sont bafouées, et ce au vu et au su de tous. À ce sujet, un étudiant résidant nous confiera : «Il faut dire que l’insouciance de certains étudiants a toujours posé problème, sauf que là on assiste à un laisser-aller abusif de la direction qui ne fait rien devant la dégradation des conditions de restauration des étudiants et de leur cadre de vie». À signaler que l’état des sanitaires est loin d’être reluisant. Ils sont dans la plupart des cas crasseux et souvent inondés par des fuites d’énormes quantités d’eau. Il y a aussi le système d’évacuation des eaux usées, lequel pose aussi un sérieux problème, particulièrement au niveau des blocs A et B. La situation contraint un bon nombre d’étudiants qui y résident à utiliser les sanitaires des blocs contigus, à savoir C et D. Les résidents qui ne sont pas contents de vivre dans telles conditions espèrent une intervention des responsables de la résidence pour prendre en charge les nombreuses insuffisances constatées ici et la. Nous apprenons auprès de la direction de la cité qu’une opération de restauration de la cite est projetée durant les prochaines vacances de printemps.

A. C.

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