Le CNES, section locale, entend poursuivre son mouvement de grève entamé le 25 février jusqu’au 2 mars prochain, malgré la décision de justice rendue le 22 février écoulé par la chambre administrative du tribunal de Sidi M’hamed. Selon le coordinateur local du CNES joint par téléphone, “la justice ne s’est prononcée que sur le préavis national. Le préavis lancé localement demeure donc toujours valable”.Signalons que le coordinateur national s’est plié à la décision de justice et a, dès le 23 février, soit au lendemain à la lecture du prononcé du jugement, demande aux sections locales l’annulation pure et simple de la grève. A Béjaïa, il n’a pas été suivi puisque les enseignants ont cessé toute activité pedagogique depuis le 25 février, avec des taux de suivi contradictoires : 70% selon le CNES et 40% pour l’administration.
M. R.