Les habitants du village Laksar, chef-lieu communal de Tirmitine, situé à 17 km au Sud-ouest de Tizi-Ouzou, ne cessent de reclamer l’amélioration de leur cadre de vie depuis, maintenant, des dizaines d’années.
Sur place, il a été constaté qu’aucune plaque n’indique qu’il s’agit du chef-lieu communal de Tirmitine. De ce fait, les villageois sollicitent les autorités locales à installer des panneaux d’indication, pour permettre aux visiteurs de savoir que c’est un chef-lieu et de connaître, ainsi, les quartiers et les villages de la région. Ils réclament, également, le renforcement de l’éclairage public, car celui y existant «n’éclaire pas convenablement la localité», déplore-t-on. «Le vice-président de l’APC de Tirmitine nous a affirmé qu’un budget de 800 millions de centimes a été consacré à la réalisation d’un nouveau projet de l’éclairage public, il y a deux ans de cela. Les travaux ont été lancés au début de l’année en cours, mais l’entreprise chargée de sa réalisation a quitté les lieux pour des raisons que nous ignorons. De ce fait, nous exhortons le 1er magistrat de la commune à intervenir pour reprendre ce projet», dira Saïd Khelfaoui, président du comité de village. Les délégués de ce dernier ont également évoqué l’aménagement des trottoirs et l’installation d’abribus dans les stations de bus. Selon eux, les trottoirs n’ont jamais été rénovés. «Nous demandons aux services concernés de l’APC d’agir en urgence pour rénover les trottoirs de notre chef-lieu, en vue de donner une belle image à ce dernier et un centre-ville digne de ce nom», sollicite un autre membre du comité de village. En outre, ces mêmes villageois interpellent les autorités locales à procéder au bétonnage des ruelles de la localité, car «elles n’ont jamais été rénovées depuis plusieurs dizaines d’années». Le président du comité de village a soulevé, par ailleurs, les coupures récurrentes de l’eau potable, en raison, notamment, des nombreuses fuites constatées sur le réseau AEP. «J’ai signalé à maintes fois ce problème aux services de l’ADE, mais en vain. La situation demeure inchangée», regrette notre interlocuteur. Les villageois ont aussi déploré le retard de la mise en service de la cantine scolaire de l’école primaire ‘’Siaci Amar’’ et demandent sa réouverture. De son côté, la masse juvénile exhorte les pouvoirs publics à prendre en charge le problème de l’absence des infrastructures de jeunes et de loisirs dans leur bourgade. «Nous sommes livrés à nous-mêmes, car nous ne disposons d’aucun lieu de distraction. La maison de jeunes est actuellement occupée par un citoyen de la région, victime des intempéries de 2012. A cet effet, nous invitons le maire à trouver une solution à cet état de fait qui dure depuis bien longtemps», lance un jeune de la région. Aussi, les riverains demandent aux services d’Algérie Télécom de renforcer le réseau internet et d’installer la fibre optique dans leur localité. A signaler que des poteaux des câbles de téléphones sont tombés à même le sol, a-t-on constaté sur place.
Rachid A.