Rush et files d'attente au quotidien

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Akbou est classée comme la deuxième plus grande ville après le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa. Elle est peuplée par environ 50 000 habitants. Chaque jour, cette métropole régionale connaît un fourmillement incessant, avec un afflux considérable de visiteurs. On y vient des localités avoisinantes mais aussi des wilayas limitrophes et lointaines pour différents besoins. La ville d’Akbou ne cesse de s’étendre avec son tissu urbain impressionnant. Toute cette croissance induit certains points noirs comme l’encombrement des rues avec des centaines de véhicules et des piétons qui empruntent les artères de l’agglomération par milliers. Tout ce « déferlement » quotidien provoque un stress permanent avec par exemple des institutions publiques qui ne désemplissent pas de citoyens qui y accèdent pour différentes prestations. À l’image de l’agence postale de l’ancienne ville d’Akbou, sise à une centaine de mètres en aval du siège de l’APC, qui connaît un rush quotidien des usagers. Chaque matin, des citoyens s’agglutinent devant le portail principal de cette agence, en attendant son ouverture. Une fois les portes ouvertes, c’est la ruée vers les guichets, car chacun veut être servi le premier pour passer à autre chose ! Et c’est ainsi que des files d’attente se forment journellement devant les guichets, pour ne se défaire que durant de courts moments de la journée, car de nouveaux usagers y arrivent continuellement. Malgré le fait que cette poste dispose de quatre guichets dotés de visionneuses, il arrive que les clients se voient contraints d’attendre de longs moments pour être servis, car il y a toujours du monde à l’intérieur. Et même si le distributeur automatique de billets (DAB) existe à l’entrée de l’agence, ce dernier affiche « déconnecté » la plupart du temps, et puis son utilisation est malheureusement réservée à la frange « instruite », étant donné que la plupart des retraités, qui sont essentiellement des usagers du CCP, ne sont pas en mesure d’utiliser cette nouvelle technologie qui leur est inaccessible. Dans le même contexte, il est à déplorer aussi la situation peu reluisante de certains usagers qui ne savent malheureusement pas remplir les formulaires de la poste. Ces personnes, qui sont en majorité âgées, cherchent désespérément des yeux des individus qui leur paraissent « bons » pour leur remplir les chèques, les mandats-cartes ou les chèques de secours, entre autres. Et ce n’est pas toujours évident de trouver quelqu’un car tout le monde est pressé. L’on regrette l’absence au niveau de cette agence d’un écrivain public agréé qui pourrait remplir les formulaires aux gens qui ne savent pas le faire pour les délivrer de leur calvaire.

Syphax Y.

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