Tibouamouchine en quête de développement

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Tibouamouchine est l’une des quatre localités du douar d’Amdoun n’Seddouk et aussi l’un des plus grands villages de la commune de Seddouk. Ses habitants, notamment les automobilistes, ne cessent de décrier le mauvais état de son réseau routier. En effet, la route allant de la RN74 vers la placette d’Ighil Inourar, qui constitue aussi la porte Ouest de l’agglomération, est dans un état piteux. Pourtant, elle a été goudronnée il y a environ six ans de cela. Les travaux de bitumage mal faits, son état pentu favorisant le ruissellement des eaux pluviales et les travaux de gaz naturel, réalisés récemment, font qu’aujourd’hui cette route soit délabrée, au grand dam des habitants de la localité. La deuxième route, qui va de la RN74 vers la grande place d’Agoulmim, qui constitue la porte Nord de l’agglomération, se trouve également dégradée. Cet axe routier a été il y a belle lurette goudronné jusqu’à la fontaine dite «Thala n’Tikith». Cette route, à l’allure d’une piste, dessert, également, les cités Tagroudja et Bouaidel où plusieurs habitations sont construites dans le cadre du FONAL. Les premières de ces foyers se plaignent de la gadoue en hiver et la poussière dues au mauvais état de la chaussée. Si le gaz naturel est arrivé dans ces cités, l’état de la route, lui, laisse à désirer. Au niveau de la cité dite «des enseignants», la route menant au stade a été bitumée jusqu’au CEM Bounzou Zoubir. Les 200 mètres séparant cet établissement scolaire du terrain de football n’ont pas été bitumés. Ainsi, quand un match de football se joue, les spectateurs inhalent la poussière que soulèvent les roues des véhicules. «Des projets d’aménagement doivent être inscrits pour le revêtement de ces routes. Jusqu’à quand allons-nous évoluer dans la gadoue et la poussière ?», s’insurge un villageois.

L Beddar.

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