La protestation monte d’un cran chez les censeurs des établissements secondaires. En effet, la fédération nationale des censeurs des établissements secondaires, affiliée au syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) a décidé de passer à l’action afin de faire valoir ses revendications. « Devant le tâtonnement du ministère de l’éducation nationale dans la prise en charge de leurs doléances », les censeurs des lycées prévoient plusieurs rassemblements de protestation devant les sièges des wilayas, le 11 avril prochain. Pis encore, les censeurs des établissements scolaires menacent d’aller vers une grève nationale, dans le cas où le ministère de tutelle ne daignerait pas répondre favorablement à leurs doléances. La fédération en question appelle à cet effet, à la tenue des assemblées générales le 4 avril prochain pour évaluer la situation des lieux. Ces mouvements de protestation restent, selon le représentant de cette catégorie de travailleurs, «l’ultime moyen d’expression devant le tâtonnement du ministère de l’éducation nationale dans la prise en charge réelle de la plateforme de revendications des censeurs des établissements secondaires». En outre, cette catégorie de travailleurs dénonce vigoureusement le silence du ministère de tutelle qui, selon eux, «continue d’ignorer ses préoccupations». Ces derniers ont réitéré leur attachement à leurs revendications qui, selon eux, remontent à plusieurs années. Les censeurs des lycées refusent d’être chargés de la gestion des autres établissements que les leurs. La fédération en question appelle d’ailleurs à refuser d’occuper tout poste vacant de directeur de lycée. Aussi, les censeurs des établissements secondaires exigent la classification à l’échelle 16, et ce, avec effet rétroactif à partir du 3 juin 2013. Ces derniers revendiquent également leur promotion au poste de directeur d’établissement secondaire. Outre les revendications citées plus haut, les censeurs des établissements secondaires appellent la tutelle à procéder au règlement dans les plus brefs délais de la question lancinante du logement de fonction.
L. O. Challal.
