C’est avec une grande joie que les résidents du chef-lieu et même tous les automobilistes empruntant ce centre urbain traversé par un axe routier des plus importants, à savoir la RN 25, ont accueilli en ce début de semaine la mise en service du nouveau réseau d’éclairage public. « C’est vraiment un plaisir de voir tous ces lampadaires éclairer tous les coins et recoins de notre ville. Du lycée jusqu’au stade communal en passant par les autres accès menant au siège APC et vers la cité. Enfin, nous ne craignons ni les agresseurs ni encore moins les chiens errants », nous répondra ce résident de l’immeuble en face de l’ancienne mairie. Au passage, notre interlocuteur attirera notre attention sur la sûreté semi-urbaine réceptionnée depuis plus de trois ans qui n’est pas encore opérationnelle d’autant plus qu’elle commence déjà à se dégrader. Ce que nous demandons aussi est sa mise en service pour nous mettre plus en sécurité », ajoutera la même personne. Justement sur ce nouvel éclairage, une source proche de l’APC nous apprendra que cela rentre dans l’amélioration urbaine. « C’est un réseau fiable. Il est inscrit dans le sectoriel avec un montant de 600 millions de centimes. D’ailleurs, le suivi de ce projet a été fait par la Subdivision de l’Urbanisme et de la Construction de Draâ El-Mizan que nous remercions d’avoir mené à terme cette opération dans les délais qui lui ont été impartis », nous expliquera la même source tout en espérant qu’il ne sera pas dégradé de sitôt. « Puisque cette opération a été réalisée dans les PSD, nous souhaitons que la direction de l’hydraulique prenne elle aussi en charge le projet de réalisation du réseau d’assainissement », enchaînera la même source. Effectivement, ce chef-lieu vit une situation déplorable du fait que toutes les eaux usées déversées dans l’oued peuvent même contaminer le forage qui alimente en eau potable tout ce centre urbain. « Si ce projet n’est pas pris en urgence, le risque planera toujours sur le puits et les autres forages utilisés par les citoyens », soulignera la même source. Par ailleurs, il est à rappeler justement que ce problème a été déjà soulevé de vive voix par le maire lors de la dernière visite du wali, M. Mohamed Bouderbali, en novembre dernier dans la daïra de Draâ El Mizan. Les autorités locales attendent que sa fiche technique évaluée à plus de trois millions de dinars soit prise en charge dans le sectoriel. En outre, on signalera que le projet de la bibliothèque communale qui était à l’arrêt, repris suite à une rallonge financière accordée par l’ex wali de Tizi-Ouzou, M. Brahim Merad, en visite en 2015 dans la région avance à une cadence voulue. Il ne reste que celui de la crèche toujours à l’arrêt.
A. O.