Les revendications socioprofessionnelles au menu

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Le bureau national du syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), a décidé de poursuivre son conseil national extraordinaire, maintenu en session ouverte, aujourd’hui, pour débattre de l’état d’avancement dans la prise en charge des revendications socioprofessionnelles des praticiens de santé publique et la conduite à tenir. Il est question également lors de ce conseil national de débattre de l’avant-projet du code du travail (propositions et synthèses). Le bureau national du SNPSP attend toujours la concrétisation des promesses du ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, concernant la prise en charge de ses doléances. Ce syndicat a, à maintes fois, déploré le fait que «plusieurs points soulevés par le SNPSP sont restés sans suite». Il s’agit, notamment, de «l’alignement de l’ancienne génération des pharmaciens et dentistes, ayant un diplôme de fin d’études, sur les nouveaux diplômés, l’assainissement de la situation financière résultant de la promotion et l’intégration dans les nouveaux grades avec effet rétroactif à partir du mois d’août 2015». Ce syndicat attend également la prise en charge de la revendication relative à la préservation de l’ancienneté dans le grade de principal pour les praticiens médicaux généralistes concernés par l’article 19 du statut particulier et l’instruction 968 du 24 décembre 2014 du Premier ministre. Le SNPSP a tenu à déplorer «les conditions de travail pénible et l’insécurité qui règne dans les structures de soins ainsi que l’ouverture anarchique des structures de santé, sans tenir compte des normes d’exercice et de l’avis des conseils médicaux». Ce syndicat dénonce également l’absence de concertation sur l’avant-projet de loi portant nouveau code du travail, ainsi que toutes les formes d’entraves aux libertés syndicales». S’agissant, en outre, du dossier de l’amendement du statut particulier, le SNPSP estime nécessaire de rouvrir le dialogue autours de ce dossier, «afin de procéder à la correction de dysfonctionnement contenu dans notre statut particulier.»

L.O.Challal

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