La crise d’eau perdure à Tamellaht

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L’eau potable constitue toujours un véritable casse-tête dans la commune d’Ahnif, à 40 kms à l’est de Bouira, où ce précieux liquide se trouve comme d’habitude rationné sur les réseaux de distribution. L’insuffisance des forages, des ouvrages hydrauliques et le faible débit des eaux des sources captées sont, entre autres, derrière cette situation faite de manque des ressources hydriques qui continue de défrayer la chronique. Néanmoins, les villages situés dans la région charnière de Tamellaht, sur les hauteurs de la commune d’Ahnif semblent souffrir le plus de cette pénurie, car l’eau dans ces contrées est plutôt rare. Des villages sont alimentés à travers le captage des sources d’eau, lesquelles connaissent une fluctuation de leur débit surtout à l’arrivée de la saison des grandes chaleurs. Dans cette région déshéritée, située à l’Est de la wilaya de Bouira, les habitants endurent les affres de la rareté de l’eau potable depuis des décennies, sans que ce problème ne connaisse une fin. Ainsi, l’eau ne coule dans les robinets des foyers que deux fois par semaine, tout au mieux, dans les villages de Bourmel, Tikesraï, Ighil Naït Ameur, Ighil Naït Rayou, Tameziavt, etc. « Nous continuons à souffrir de la pénurie de l’eau sur les réseaux de l’AEP et ce depuis longtemps. Ce problème, on dirait qu’il est là pour durer une éternité. Savez-vous combien cela nous coûte de nous approvisionner en eau, à chaque fois, via des citernes tractables? Les yeux de la tête! Avec la cherté ambiante nous ne pouvons plus tenir le coup avec cette situation ! » tempête un villageois d’Ighil Naït Ameur. La population des villages manquant en eau ne lorgnent, à présent, que du côté de ce projet d’alimentation à partir de la station du barrage de Tilesdit, qui selon eux les délivrerait de la carence d’eau. Cependant, force est de constater que le projet continue à traîner depuis maintenant des années.

Y Samir.

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