Mebarki parle de la réorganisation du secteur

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Selon le ministre de l’Enseignement et de la formation professionnels, Mohamed Mebarki, le réaménagement de l’architecture des diplômes de l’enseignement professionnel n’a pas atteint ses objectifs.

«Malheureusement, ce nouveau cursus n’a pas répondu à ses objectifs visant à amener le tiers des élèves de l’enseignement moyen, admis pour intégrer les lycées, à choisir la filière de l’enseignement technique, qui est extrêmement importante pour le développement de l’économie nationale», a affirmé, hier, M. Mebarki, lors de son passage sur la chaîne III de la radio nationale.

À retenir que ce nouveau cursus a été récemment adopté par le gouvernement dans le but d’intégrer leurs titulaires dans les secteurs techniques de l’économie et à permettre aux élèves, le souhaitant, de poursuivre des études plus poussées dans cette spécialité. Selon le même responsable, la réorganisation des diplômes de l’enseignement professionnel «est une passerelle qui a été établie entre le secteur de l’Éducation nationale et celui de l’enseignement professionnel».

Cela a été mis en place afin d’en finir avec le phénomène de la déperdition scolaire et permettre aux élèves, peinant à continuer dans le système général, à aller vers l’enseignement professionnel. De ce fait, l’architecture des diplômes permet aux diplômés de s’insérer dans des postes techniques de l’économie, soit à poursuivre des études professionnelles supérieures.

«Contrairement au passé, la nouvelle réorganisation ne prévoit, dans une première étape, que la délivrance d’un seul diplôme de l’enseignement professionnel», a-t-il dit. En effet, il ne s’agit pas d’un bac professionnel, a-t-il précisé, mais d’un diplôme équivalent à celui du grade de technicien supérieur de niveau 4, en attendant une troisième étape consistant en la création d’un diplôme professionnel «de niveau 6».

Il y a lieu de souligner que le ministre a fait savoir, la semaine écoulée, que la politique de partenariat adoptée par le secteur de la formation professionnelle avait permis de conclure 124 conventions-cadres avec plusieurs secteurs. «En moyenne, près de 50 000 travailleurs suivent des formations dans diverses spécialités dans le cadre de la formation continue, sur la base de programmes à la carte», a déclaré M. Mebarki

Samira Saïdj

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