Une route à prendre en charge !

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La piste qui relie le lieudit Tiverjets à Douba, longue de quelques 4 km, est d’une inestimable importance. En effet, elle traverse en plein milieu les vastes surfaces agricoles à caractère céréalier et d’oliveraies d’Ahnif. Ainsi, elle dessert plusieurs dizaines d’habitations éparses en zone rurale. Cependant, ce tronçon est toujours à l’état de piste et non aménagé. La piste, plusieurs fois centenaire, est en terre battue et se transforme en véritable bourbier à la moindre averse. Un fait que les habitants de cette zone et les dizaines d’agriculteurs ne cessent de décrier depuis plusieurs années. Les mêmes habitants affirment avoir interpellé les autorités localités sur l’état de cette piste à travers des requêtes et autres pétitions sans que rien ne soit fait, déplorent-on. Il y a lieu de signaler qu’en plus de sa contribution au désenclavement, cette piste est d’une inestimable importance sur le volet mise en valeur de milliers d’hectares de terrains agricoles plats. Des terres qui étaient jadis un véritable grenier du légendaire blé dur de la région de M’Chedallah classée en tête de liste à l’échelle mondiale en matière de qualité au même titre que l’huile d’olive de l’ex-Maillot, actuelle M’Chedallah. En bordure de cette piste, se trouvent des dizaines de logements, réalisés par des particuliers qui ont bénéficié du programme de l’habitat rural et de l’aide à l’auto-construction depuis plusieurs années, en majorité inoccupés à cause de l’impraticabilité de cette piste. Cela se passe au moment où un important programme d’ouverture et d’aménagement de pistes est réalisé partout à travers la wilaya de Bouira et le pays. Pour rappel, la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya Bouira a indiqué, récemment lors d’un exposé présenté par le premier responsable du secteur, que 10.5 km de pistes agricoles ont été aménagés pour un montant de 11 millions de dinars. Les mêmes services ont ajouté qu’ils prévoient cette année l’aménagement de 24 km de pistes pour un montant de 28 millions de dinars. Par conséquent, des habitants et propriétaires de terrains agricoles de cette région interpellent une fois de plus les autorités pour y remédier à cette «pénalisante situation».

O. S.

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