Ni glissières de sécurité ni signalisation

Partager

La RN30 est l'une des voies les plus fréquentées à travers le territoire de la daïra de M'Chedallah.

Celle-ci relie la wilaya de Tizi-Ouzou à M’Chedallah via le col de Tizi-n’Kouilal, sur une distance de 27 km. Aussi, c’est l’une des principales routes empruntées pas les touristes et les estivants, durant la saison estivale. Cette route connaît, donc, un important flux de la circulation routière de jour comme de nuit. Cependant, elle présente beaucoup de points noirs qui nécessitent une urgente prise en charge. Parmi ces points noirs, l’on peut citer les dangereux virages du tronçon d’Achaivou entre la ville de M’Chedallah et celle de Saharidj. D’ailleurs, à certains endroits bordés du côté supérieur par de hautes falaises, il est fréquemment enregistré des chutes de pierres à la moindre perturbation atmosphérique. Sur le bas-côté de la chaussée, se trouvent de profonds précipices non protégés par des glissières. A signaler qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’un grave accident de la circulation ne s’y produise. Le dernier en date est survenu jeudi dernier, lorsqu’un conducteur a raté l’un des plus dangereux virages, dénommé localement  » tournant Hadj Merzouk », situé à la sortie sud du chef-lieu de commune. Le malheureux chauffeur s’est retrouvé au fond du ravin. Il s’en est sorti avec de multiples blessures, alors que son véhicule est hors d’usage. À partir de Saharidj jusqu’au col de Tizi N’Kouilal, cette route, qui a pourtant bénéficié d’une opération de modernisation, devient encore plus dangereuse en traversant la partie rocheuse des flancs Ouest de Yema Khelidja, où elle est rétrécie au maximum. Les croisements sont, dès lors, très difficiles et non moins dangereux aux abords de ces vertigineux précipices non sécurisés. Sur ce tronçon de 15 km aussi sont enregistrés chaque année des accidents mortels et de nombreux véhicules chutent au fond des ravins d’une profondeur dépassant les 200 mètres. L’on peut d’ailleurs apercevoir plusieurs carcasses de véhicules irrécupérables et abandonnées sur place. Sur ce tronçon de haute montagne, se produisent, depuis deux ans, des éboulements, des chutes d’énormes pans de roche et d’autres glissements de terrain. Il convient de souligner que ces points dangereux ne sont toujours pas pris en charge. Le cas de cette route n’est pas isolé et il en est de même pour la RN15 reliant Aghbalou à Aïn El Hammam (Tizi-Ouzou). En effet, Cette dernière a aussi subi d’immenses dégâts dus au climat ainsi qu’aux passages de plusieurs ouvrages d’utilité publique en plein milieu de la chaussée et dont la remise en état des lieux tarde à être réalisée.

Oulaid Soualah

Partager