Déficit dans l’aménagement urbain

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En matière d’aménagement urbain, la commune de Boudjellil, située à 87 km au Sud-ouest de Béjaïa, accuse des déficits énormes.

Les projets qui vont dans le sens de remédier à cette situation ne sont pas engagés actuellement. Si l’on évoque le volet assainissement, celui-ci enregistre des insuffisances flagrantes dans cette localité, où des hameaux entiers ne disposent pas encore de réseaux d’évacuation des eaux usées. À l’image de Laâzib.

Si Laâzib en est complètement dépourvu, Iaârkab, par contre, est partiellement doté de cet équipement. Les habitants de ces deux hameaux, dont les habitations ne sont pas raccordées aux réseaux de l’assainissement, se voient, conséquemment, contraints d’évacuer les eaux usées via des rigoles qui finissent dans des fosses septiques pestilentielles.

D’autres, en revanche, évacuent les eaux vers des ravins en polluant l’environnement immédiat, et en créant des cloaques d’où s’échappent des odeurs fétides et repoussantes. Faut-il vraiment incriminer ces habitants? « Malgré nos incessantes demandes auprès des autorités locales, rien n’a été fait pour raccorder nos maisons au réseau de l’assainissement », se plaint un citoyen d’Iaârkab.

Cette situation qui perdure depuis des décennies n’est malheureusement pas faite sans créer beaucoup d’appréhension parmi les habitants de ces deux bourgades, en ce sens que les eaux usées évacuées à l’air libre constituent une sérieuse menace pour leur santé, du moment que les risques de contamination des réseaux de l’eau potable par les eaux usées demeure toujours grands, avec comme corollaire les redoutables MTH (maladies à transmission hydrique). Cela sans évoquer les odeurs qui indisposent les habitants, et les foyers de bestioles nuisibles, comme les moustiques.

Syphax Y.

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