L’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira abrite, depuis avant-hier, le 14e colloque sur l’optimisation et les systèmes d’information.
Cette manifestation s’étalera jusqu’au 16 mai. L’occa-sion offerte par ce rendez-vous international a permis au professeur Brahim Sadi de Tizi-Ouzou de faire le point sur les travaux du précédent colloque. Ainsi, pas moins de 118 papiers ont été rédigés avec le comité de rédaction en vue de leur publication.
La thématique comprend quatre grands axes : l’intelligence artificielle, la recherche-opération, le système d’organisation et les applications innovantes. Mais seuls 48 articles ont été acceptés, selon le conférencier. Dans ce tas, une dizaine d’entre eux ont pu répondre aux critères en vigueur et publiés.
Ce fut également l’occasion pour ce professeur de Tizi-Ouzou de rappeler que le COSI (ce colloque) existe depuis 2004 et que chaque rencontre donnait lieu à des comptes rendus des activités développées. Aussi, et à titre de recommandation, le professeur a insisté, pour conclure, sur la nécessité de «faire un travail constructif basé sur la clarté et la précision».
Le professeur Mourad Baiou, de Clermont Ferrand, lui succédant au micro, mettra l’accent, lui, sur l’importance de: faire une synthèse de tous les travaux en recourant à «tous les outils technologiques existants et en faisant un choix rigoureux de la thématique à développer». Mais c’est la communication de Hammanache Khedouci, ce professeur et chef de département à Lyon 1, au CV si flatteur et, qui «participe à l’encadrement» dans beaucoup d’universités en Algérie, qui a retenu l’attention de par sa nouveauté. Le thème a porté sur «Le graph parcking», ou la théorie sur les applications.
Cette théorie, le conférencier la résume en un mot ou plutôt deux: le placement ou le prolongement. Qu’est-ce que le placement ou le prolongement ? C’est une manière de «prendre du recul», et de faire de la recherche. Mais pourquoi ? Et à quelle fin ? Il est intéressant de faire de la recherche, admet le conférencier, car elle permet «de faire de belles découvertes.» «Si vous écrivez un article pour faire connaître votre découverte et que quelqu’un d’autre lit cet article et ceci l’aide dans ses travaux, alors, nul doute, vous faites de la recherche utile», assure l’orateur.
«Si après votre découverte (une invention qui améliore les conditions de vie du citoyen, par exemple) vous faites encore de la recherche utile en étant utile cette fois à la société, alors vous êtes doublement utiles», ajoute le conférencier. Dans une seconde partie le conférencier axera son intervention sur la classification des photos et des ensembles à répertorier et à classer suivant une technique qui fait appel à des graphes pour découvrir si tel objet d’étude présente des similitudes ou non avec un autre à des fins de classification.
Aziz Bey

