Situés au centre-ville de Ain El Hammam, les bâtiments désignés sous le non d’«immeubles APC/CNEP» sont exposés à tous les désagréments.
Leur double accès par la grande rue, en contrebas, et par l’ex CEG en amont, est loin d’être un avantage. Les lieux, fréquentés à toute heure, sont devenus un dépotoir. À l’entrée de la cage d’escaliers, un tas de sacs d’ordures fait penser à un lieu de collecte. Les sachets et autres détritus s‘amoncellent de jour en jour. Certains accusent «les étrangers» d’être à l’origine de cette situation, alors que les commerçants qui ne cessent de se plaindre des odeurs nauséabondes qui s’en dégagent désignent les locataires, qui balanceraient les ordures d’en haut et prendraient un autre chemin pour sortir de chez eux. De moins en moins fréquenté, l’accès vers l’école primaire «maison de jeunes», est devenu un urinoir où viennent se soulager les passants chaque fois que le besoin s’en fait sentir. L’absence de vespasiennes pour hommes, et la fermeture de celles dédiées aux femmes ne serait pas étrangère à l’état de cet endroit qui fait partie du cadre de vie des locataires qui doivent le préserver, surtout que ces odeurs fétides arrivent jusqu’à leur domiciles, et sont humées par leurs enfants qui jouent quelques mètres plus haut. Lorsque des citoyens nous ont signalé un tel manque de civisme, il y a quelques jours, nous avions pensé qu’à la faveur du mois sacré, il s’en trouverait des volontaires qui seraient tentés de faire une bonne action dans l’intérêt de la collectivité. Ce qui, peut-être dissuaderait, par la suite, les auteurs de tels actes, qui s’astreindraient à un minimum de retenue. Malheureusement, jusqu’au premier jour du carême, la situation n’a pas évolué dans le bon sens. Notons que l’APC a construit des vespasiennes femmes sur le boulevard de la poste. Elles demeurent fermées suite au désistement des femmes auxquelles elles ont été confiées. Pour le moment, il semblerait que personne ne veuille s’en occuper. Il faut également ajouter que les locataires se plaignent régulièrement des marchands qui crient sous leurs fenêtres à longueur de journée. Leurs vociférations mêlées à la musique diffusée avec force décibels par les disquaires troublent énormément le repos des malades et des enfants qui ne trouvent de répit qu’à la nuit tombée.
A.O.T.