«Il faut développer le capital humain»

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Le vice-président du Conseil économique et social (CNES), Mustapha Mékidèche a mis en exergue, hier, à Alger «la nécessité de développer le capital humain pour s’inscrire dans le long terme de l’émergence».

«Nous sommes en quatrième année de crise financière. Je pense qu’il faut développer le capital humain, pour s’inscrire dans le long terme de l’émergence », a affirmé M. Mékidèche, lors de son intervention sur les ondes la chaîne III de la radio nationale. Et d’ajouter: «Un pays ne peut se développer sans réunir les bonnes conditions du système éducatif, social et de santé». M. Mékidèche a mis l’accent sur ‘’l’importance de tenir compte de la situation à laquelle fait face, actuellement, le pays, à savoir les contraintes sur le plan de ses équilibres extérieurs, pour faire les arbitrages budgétaires. «Il faut tenir compte de ces éléments pour faire les arbitrages budgétaires dans la loi de finances 2018 afin de s’inscrire dans une vision de long terme permettant de produire chez nous l’essentiel de ce que nous consommons», a-t-il plaidé. Le même responsable a souligné qu’«il reste à revoir les tarifs des énergies consommables et à donner un prix à ce qui est considéré comme gratuit, à l’exemple du pain, en ciblant ceux qui ont en besoin», c’est-à-dire les ménages dont les revenus ‘’sont les plus bas’’, précise-t-il. Il a, également, jugé nécessaire de rationner les importations, ‘’pour éviter l’accumulation des déficits commerciaux qui créent des pressions sur la balance des paiements du pays’’. « Il n’y pas de raison pour importer des produits qui peuvent être largement produits localement par notre secteur privé », a-t-il dit. En revanche, le vice-président du Cnes a estimé que l’Algérie continuera à respecter ses engagements commerciaux internationaux, notamment ceux relatifs aux accords avec l’Union Européenne et la Zone arabe de libre échange. «Il reste à instituer des standards pour savoir quels sont les produits qui peuvent être autorisés à être importés», a-t-il indiqué.

Samira Saidj

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