Après avoir fermé depuis plusieurs jours déjà, la base de vie installée par l’entreprise chinoise, en charge du projet de la pénétrante autoroutière Bejaia-Ahnif, à Merdj Ouamane, dans la daïra d’Amizour, où ils travaillent, les 32 agents de sécurité de la société de sécurité privée Protec ont procédé, hier, à la fermeture de la base de vie d’Ibourassen, relevant de la même entreprise, dans la commune d’Oued Ghir, pour réclamer le payement de deux mois de salaires, a-t-on appris d’un représentant de ces protestataires.
«Nous sommes sans salaires depuis deux mois. Ni les responsables de notre entreprise, ni les autorités locales ne se sont souciés de nous, alors que nous sommes en plein Ramadhan, où les dépenses augmentent. Nous sommes livrés à nous-mêmes», a déploré notre interlocuteur. Par ailleurs, ces ouvriers réclament l’octroi d’autres primes et droits professionnels (primes de transport, de poste, allocations femme au foyer, tenues de travail…). En outre, ils exigent de leur employeur, en plus des badges, des documents administratifs comme la fiche de paye et le titre de congé.
Boualem S.