… Reconnaissance aux artistes à Bouira aussi

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La Journée de l’artiste, qui coïncide chaque année avec le 8 juin, fut l’occasion d’honorer 11 artistes et de leur attribuer une carte professionnelle, ce qui leur assure désormais un revenu régulier et une assurance maladie.

La cérémonie a eu lieu, jeudi après-midi, dans le salon d’honneur de la wilaya. En guise d’ouverture, la jeune poétesse Moussaoui a lu deux poèmes. Les artistes concernés par l’hommage n’étaient pas tous présents. Il y avait le peintre Mogdad, Messaour Boulenouar, le poète d’expression française, El Al Djja et Moumou, les deux poètes kabyles… Du côté des officiels, il y avait le wali, le SG, le P/APC de Bouira. Dans son allocution, le wali, M. Chérifi, dira : «Quelle joie d’être parmi vous». Puis il exprimera son admiration pour les artistes engagés qui ont mis leur art et leur talent au service de l’Algérie pendant la guerre de libération. Il citera Moufdi Zakaria, Mouloud Ferraoun, Kateb Yacine, Mohamed Dib. Il parlera ensuite de la génération poste indépendance, comme Boudjedra et Mouloud Mammeri, dont la plume a contribué à la grandeur de l’Algérie. Le wali insistera par ailleurs sur «l’importance du patrimoine culturel qui ne cesse de s’enrichir grâce à l’apport des nouvelles générations d’artistes dont je salue l’esprit d’émulation et de patriotisme». Selon M. Mouloud Chérifi, c’est en tenant compte de ce rôle constructeur que le président de la République a tenu à ce qu’aucun effort ne soit ménagé pour la promotion de l’art et de l’artiste. «La création de la carte d’artiste qui atteste du statut de celui-ci est un exemple», dira-t-il. Dans la foulée, le wali citera la réalisation de structures comme la maison de la culture, la Bibliothèque nationale, le théâtre régional, l’institut régional de musique, les bibliothèques municipales érigées dans chaque commune, les maisons de jeunes… Pour montrer que les efforts de l’Etat ne s’arrêtent pas là il a annoncé la création de nouvelles structures qui seront inaugurées le 5 juillet, comme le théâtre de verdure, la cinémathèque et une annexe des arts. Pour clore sa longue intervention, il a fait allusion au programme tracé à l’occasion du mois de ramadhan où l’on voit des figures de la chanson amazighe, chaouie, chaabi, staïfi incarnée par de jeunes talents, à l’instar de Kouidri, des frères Gaham, Ali Chikhi, aux côtés d’artistes de renom comme Aït Menguellet, Yahiatène, Chaou ou Nadia Benyoucef. «Tout cela traduit l’intérêt que la wilaya attache à l’émergence des jeunes talents», conclura le wali.

Aziz Bey.

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