Les épreuves du Baccalauréat se sont poursuivies hier pour la troisième journée…
Et le même scénario de fuite de sujets s’est reproduit, mais cette fois-ci, avec l’épreuve de philosophie, où le sujet a été publié sur les réseaux sociaux 20 minutes seulement après le commencement des épreuves. À l’instar des deux premiers jours de cet examen décisif, le troisième jour a été caractérisé par une fuite de sujet sur les réseaux sociaux. Certaines parties réussissent encore une fois, à publier les sujets sur internet. On peut dire que les dispositions importantes qui ont été prises par le ministère de l’éducation nationale n’ont pas réussi à contrer la reproduction du scénario. En effet, les mises en gardes adressées par la tutelle n’ont pas dissuadé certaines parties de rééditer le scénario de l’année dernière. Au troisième jour des épreuves du Baccalauréat, les candidats des filières littérature et langues étrangères ont planché sur les sujets de philosophie. Ces derniers ont dû se triturer les méninges pour aborder le sujet tant appréhendé. En effet, les épreuves avaient pourtant bien débuté, sauf qu’au troisième jour, les choses ont dégénéré. Au centre d’examen du lycée Ibn Nass, et celui d’El Idrissi, les candidats sortaient abattus. Quelque uns même en pleurs. «Le sujet était très difficile, c’était vraiment pénible», lance une candidate de la filière langue étrangère, les larmes aux yeux. L’air triste et désemparés, les candidats étaient tous unanimes à dire que le sujet était très difficile. «On ne s’attendait pas à ce que le sujet de philosophie soit aussi dur», peste une candidate, dont le regard était triste et inquiet. «Le sujet était très compliqué, je n’ai pas bien travaillé», déplore un autre candidat. Comme seconde épreuve de la journée, les candidats ont eu l’épreuve de langue française tandis qu’aujourd’hui, c’est l’épreuve d’histoire-géographie qui est au programme.
L. O. Challal

