La neige joue à la surprise : malgré quelques chutes en janvier et février, peu de gens s’attendaient à ce qu’en cette époque de l’année où le printemps a fait son apparition avec de belles journées ensoleillées, elle tomberait avec une telle intensité. Certes, durant la journée du dimanche 4 mars, les vents violents accompagnés de pluies orageuses ont fait baisser ostensiblement la température et ont causé des coupures intermittentes de courant électrique dont la dernière, survenue dans la nuit du dimanche à lundi, a duré assez longtemps.Aussi, un froid glacial s’est installé préludant la survenue de chutes de neige durant la nuit. Ainsi, le 5 mars au matin, les citoyens ont découvert ce panorama splendide sur les hauteurs situées à plus de 600 m d’altitude. Ces chutes de neiges tardives sont venues ajouter aux dernières pluies, tombées à la fin du mois de février sans interruption pendant trois jours consécutifs, qui ont ravivé l’espoir chez les agriculteurs qui ont balayé de leur esprit le spectre de la sécheresse, qui a plané presque toute la saison hivernale suite à l’insuffisance de la pluviométrie enregistrée auparavant.Outre ces retombées bénéfiques à l’agriculture, les niveaux des nappes phréatiques, des barrages et des puits seront améliorés. En principe, il y a de quoi résorber les pénuries en eau courante auxquelles font face les citoyens durant la saison des grandes chaleurs.
L. Beddar