Trois projets d’auberges de jeunes en stand-by

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Trois auberges de jeunes à Ighil Ali, mythe ou réalité ? Pour faire simple, l’intention est bel et bien réelle. Quant à la concrétisation effective, force est de constater qu’il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Et pour cause : «cela fait de longues années que des localisations de terrains pour l’implantation de ces infrastructures ont été opérées et ce, sur la demande de la direction de la jeunesse et des sports. Hélas, jusqu’à présent, le dossier n’a connu aucune évolution», nous fait savoir M. Djoulait, le premier magistrat de la commune. Selon le P/APC, la construction de ces auberges de jeunes est projetée à hauteur des villages Takorabt, Mouka et El Kelaâ. «Nous tenons à réitérer notre appel en direction de la DJS, pour donner un contenu concret à ces projets qui nous tiennent à cœur, vu l’apport qu’ils ne manqueront pas d’apporter, aussi bien pour l’émancipation de notre jeunesse, que pour la valorisation du patrimoine local», dira le maire. Même si la réalisation de ces équipements semble des plus hypothétique, certains villageois veulent encore y croire : «je suis conscient que ce n’est pas du tout cuit, mais j’ai foi en les responsables en charge de ce projet, et je garde espoir que ces auberges seront réalisées en temps opportun», souligne, un brin optimiste, un citoyen du village Mouka. «On doit accrocher notre espoir à cette promesse de réalisation, car je vois mal comment les autorités concernées pourraient se désavouer, en renonçant à ces projets», dispose un autre citoyen du village. À l’opposé, un habitant du village El Kelaâ décline une approche emprunte de doute et de défiance : «toutes ces déclarations sont des promesses en l’air, de la poudre aux yeux. Il faut être naïf pour croire un seul instant à un tel investissement, à l’heure où l’eau potable n’arrive même pas dans les robinets et la route du village attend sa réhabilitation depuis des décennies», déclare-t-il, incrédule.

N. M.

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