La campagne bat son plein à Tavlazt !

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La campagne de moisson-battage a démarré, ces jours-ci, sur les chapeaux de roues dans la commune de Tazmalt, située à 85 km au sud-ouest de Béjaïa. Même si cette municipalité est beaucoup plus connue pour la prédominance de la filière oléicole et des maraîchages, il n’en demeure pas moins que la céréaliculture y occupe une place non moins importante, en ce sens qu’il existe des milliers d’hectares de terres agricoles qui sont emblavées chaque année. À l’exemple de l’exploitation agricole sise au village de Tavlazt, qui produit chaque année du blé dur d’excellente qualité. Ainsi, la campagne de moissons-battage bat son plein, ces jours-ci, dans cette exploitation, laquelle s’étend sur plusieurs centaines d’hectares. La moissonneuse s’affairait, comme constaté mercredi dernier, à récolter les épis chargés de grains tout en éjectant, au fur et à mesure, des bottes de pailles pour l’aliment du bétail. La récolte s’annonce « satisfaisante » à en croire certains paysans de l’exploitation, avec un rendement qui tourne autour de 25 – 30 quintaux à l’hectare. «Nous avons évité une véritable calamité cette année avec la sécheresse qui sévit depuis des mois! N’était-ce la bonne pluviométrie des mois de janvier et février, la récolte aurait été catastrophique!», constate un paysan de cette exploitation agricole. Et d’ajouter dans le même sillage: «L’irrigation par aspersion a été plus que salvatrice pour le blé à partir du mois de mars, où la pluie commençait à manquer cruellement. Grâce à la disponibilité des eaux des forages, d’où nous puisons l’eau pour l’irrigation des surfaces emblavées, nous avons pu sauver de justesse nos récoltes céréalières!», indique notre interlocuteur. Par ailleurs, les agriculteurs de la région de Tazmalt déplorent le fait que leur localité ne soit pas encore raccordée aux eaux du barrage de Tichy Haf pour l’irrigation, notamment des surfaces agricoles utiles ! «Notre activité se trouve toujours assujettie à la pluie. Si la sécheresse perdure encore nous risquons d’abandonner le travail de la terre. Pour parer à cela, nous ne voyons pas d’autre solution que le raccordement de notre région au barrage de Tichy Haf qui nous servirait d’appoint en cas de sécheresse !», préconise notre vis-à-vis.

Syphax Y.

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