Les chauffeurs de taxis de la commune d’Azazga ont observé, hier, un sit-in devant le siège de leur mairie, pour dénoncer l’anarchie liée à l’exercice de leur métier. En effet, plus de 45 taxieurs, faisant les différentes lignes, ont pris part à ce sit-in. Ils réclament une station propre à eux, sans omettre de rappeler les autorités locales et la police sur la nécessité d’installer des plaques de signalisation. «Nous souhaitons l’organisation de ce secteur. Nous travaillons dans la réglementation, nous payons les impôts mais il y a ceux qui viennent des autres régions, à l’image de Yakouren, Mekla, Assif El Hammam, prendre place sans autorisation pour transporter les gens vers Tizi-Ouzou. Il faut l’intervention des autorités pour mettre de l’ordre dans le secteur», dira l’un des protestataires, qui appellent les autorités à prendre des mesures contre les clandestins qui, selon eux, «ne paient rien pour occuper leur place». Aussi, ces chauffeurs de taxis revendiquent une ligne vers l’hôpital Meghnem Lounes d’Azazga. A signaler enfin qu’une réunion a regroupé en fin d’après midi au siège de la daïra des représentants des protestataires, le commissaire, le maire d’Azazga et un représentant de la direction des transports de Tizi-Ouzou sous la présidence du chef de daïra. Une rencontre durant laquelle un terrain d’entente a été trouvé, puisque les autorités locales ont promis la satisfaction de toutes les revendications des taxieurs dans les plus brefs délais excepté la gare qui nécessite un peu plus de temps et d’efforts, nous a appris un délégué.
Fatima Ameziane.
