Ça tourne à plein régime pour les moissonneuses-batteuses

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Comme dans toutes les localités de la wilaya et notamment de la vallée sud de Tizi-Ouzou, dans cette région, les moissonneuses-batteuses sont à pied d’œuvre. «On est sollicités depuis le lancement de la campagne moissonneuse-batteuse à la mi-juin. Les céréaliculteurs souhaitent voir leurs champs moissonnés au plus tard à la mi-août, afin de passer aux labours-semailles. Vraiment, c’est une course contre la montre. Nous commençons très tôt pour arrêter juste au coucher du soleil. Je vous dirai que nous avons avancé », répond un conducteur de l’une de ces machines, accosté sur les abords de la RN68 où l’on peut admirer des champs magnifiques de blé. Car, notons-le, c’est la variété la plus répandue dans cette localité en plus de quelques hectares réservés à l’orge et d’autres aux fourrages. Au total, plus de cinq-cents hectares y ont été emblavés. Par rapport aux rendements, ils sont très satisfaisants. «Certains d’entre eux ont obtenu des pics de 30 quintaux à l’hectare. C’est dire que la récolte est prometteuse. D’ailleurs, vous constatez le nombre de tracteurs qui passent dans les champs, pour charger tous ces sacs déposés dans les sillages juste à côté des bottes de foin », répond un céréaliculteur. Effectivement, pratiquement dans tous les champs déjà moissonnés, l’on peut voir ces centaines de sacs remplis de blé qui seront incessamment acheminés à la CCLS de Draâ Ben Khedda. La plupart de nos interlocuteurs justifient cette belle récolte par des conditions climatiques favorables. «Au début, nous redoutions la sécheresse. Mais, finalement, tout est rentré dans l’ordre. Et puis, pour cette année, nous n’avons pas de sirocco. Il ne faut pas oublier le suivi permanent de nos champs depuis le début jusqu’à la fin avec l’assistance des services agricoles de la daïra », explique un deuxième interlocuteur. Ce que redoutent les fellahs, ce sont les incendies, bien que la subdivision les ait sensibilisés à ce sujet. Il faut dire que la vigilance doit rester de mise. A signaler que durant les fortes chaleurs de l’Aïd El Fitr, un céréaliculteur a perdu tout un champ de blé, de Drâa Sachem à Draâ El-Mizan, à cause d’un feu qui s’est déclaré non loin de sa propriété bien qu’il ait réalisé des tranchées de protection. C’est pour cela que les céréaliculteurs se hâtent de voir leurs champs moissonnés.

Amar Ouramdane

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