Théâtre, il n’y a moins de deux semaines d’une Incursion terroriste ayant coûté la vie à un patriote en plus du sabotage partiel de moyens matériels appartenant à l’entreprise Cosider, le village de Zemmouri, 16 km à l’est de Boumerdès, a enregistré dans la nuit de mardi à mercredi une énième victime de l’islamisme armé.Avant-hier aux environs de 20h, un groupe terroriste à fait irruption au chef-lieu de la commune précitée, précisément au site mousquet où il attenté à la vie d’un père de famille âgé de 50 ans environ et répondant au nom de Adim Ahmed.Venus à bord d’une Mégane, trois terroristes se sont approchés du logis en préfabriqué de la personne ciblée.Les assaillants ont, a-t-on indiqué, contraint le villageois à les suivre, en se faisant passer pour des agents secrets de la sécurité militaire. Pressentant le danger en sortant de son domicile, la victime tenta d’échapper aux représailles. Mais l’un des assaillants tira sur lui à bout portant l’atteignant mortellement au visage et au cou. Alertées par le frère cadet de la victime qui a survécu à cette attaque, les forces locales de sécurité sont immédiatement intervenues. Mais les terroristes avaient déjà pris la fuite, en compagnie de leurs acolytes qui faisaient le guet à la faveur de l’obscurité, a-t-on encore indiqué, non loin du site regroupant des sinistrés.Cet énième acte ignoble est attribué, selon des informations recoupées, à une serriate locale du GSPC affilée à katibet El Arkam.Ayant grossi ses rangs par plus d’une trentaine de nouvelles recrues en moins d’une année à Zemmouri, Legata, Zaâtra et Si Mustapha, cette horde islamiste armée demeure de toute apparence réfractaire à toute idée de paix et de réconciliation nationale. Diaboliquement, elle persiste à semer la terreur en tout sens. Une terreur multiforme qu’elle exploite aussitôt pour contraindre les villageois au paiement de la djizia et autres rançons après la planification de kidnappings.Nos sources laissent entendre dans cette optique que le villageois assassiné avant hier, propriétaire d’un atelier de fabrication mécanique, aurait refusé à maintes reprises de se plier aux injonctions des terroristes écumant la circonscription.
Salim Haddou