Les dossiers de souscription à l’habitat rural s’accumulent au niveau des services de l’APC de Sidi Ayad, l’instance en charge de la gestion de ce programme financé par le fonds national du logement (FONAL). «Nous avons recensé 71 dossiers en attente de traitement. Ce nombre est appelé à évoluer à la hausse dans la mesure où les demandes affluent régulièrement», nous fait savoir M. Ayad, le maire de Sidi Ayad. Le P/APC informe qu’un autre lot de dossiers est en cours de vérification au niveau du fichier national du logement. La nouveauté introduite par les dispositions réglementaires, confie le maire, «réside dans la réalisation d’une enquête foncière préalable à la délivrance d’un permis de construire. Une pièce maitresse dans la constitution du dossier de souscription». D’autre part, l’édile rappelle que depuis l’année 2015, seulement 25 décisions d’aides ont été consenties au profit de la commune. Un quota inadéquat avec une demande sans cesse tirée vers le haut. Ceci à l’heure où une incertitude totale pèse sur l’avenir de cette formule de logement, dont on dit qu’elle a vécu. Le coup d’arrêt donné à ce programme au cours de ces derniers années, conjugué à l’absence d’une position officielle tranchée sur le devenir du FONAL, apporte de l’eau au moulin des voix qui soutiennent mordicus que cette formule et morte et enterrée. «Si le FONAL venait à être remis en cause, ce serait assurément une calamité pour les villageois que nous sommes. Il ne nous restera alors qu’une seule alternative, celle de prendre le chemin de l’exode», s’inquiète un prétendant au FONAL du village Iftissen.
N. Maouche