La gestion par intérim semble être en vigueur au niveau de plusieurs directions de la wilaya de Béjaïa. Sans titulaires officiels, ces directions sont gérées par des directeurs intérimaires qui, forcément, ne jouissent pas de l’ensemble des prérogatives et d’assez d’autorité pour mener le bateau à bon port. C’est le cas par exemple de l’office des établissements de jeunes (ODEJ), de la direction de l’environnement, du théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh et du centre hospitalo-universitaire de Béjaïa (CHU), pour ne citer que ceux-là.
Pour l’office des établissements de jeunes (ODEJ) de la wilaya, depuis le départ controversé de l’ancien directeur, en l’occurrence M. Boualem Oudjhani, c’est un chargé de gestion qui est aux commandes de cet important organisme englobant plusieurs structures de jeunes. Idem pour la directrice de wilaya de l’environnement où c’est toujours une chargée de gestion qui est à ce poste et, de ce fait, ne dispose pas des prérogatives nécessaires pour assumer sa mission dans des conditions idoines. Le même » constat » est fait au niveau du théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh du chef-lieu, où le directeur actuel est toujours chargé de gestion.
Au centre Hospitalo-universitaire de Béjaïa (CHU), lui aussi géré par un intérimaire, après que, pour rappel, l’exministre de la Santé a annoncé, le mois de décembre dernier, la fin de fonctions du directeur général, le professeur Abdelmalek Danoune, et de son secrétaire général, Tenkhi Youcef. Actuellement, c’est le directeur des moyens qui a été désigné pour assurer l’intérim du directeur général du centre hospitalo-universitaire. En gros toute une situation du «provisoire qui dure» qui devrait interpeller l’administration wilayale et centrale.
A Hammouche