Développement durable ou la quadrature du cercle

Partager

S. Ait Hamouda

Le développement durable, tout le monde en parle, mais ce sont des discussions de café de commerce. On dit développement tous azimuts, mais on oublie le paramètre écologique, la biodiversité, les changements climatiques et la mondialisation. L’interdépendance en tout. L’Algérie, dans tout cela, que représente-t-elle ? Est-ce un pays en voie de développement ou un pays sous-développé ? Quelle part accorde-t-elle au développement durable dans toutes ses dimensions, ses exigences, ses besoins ? D’abord, elle est un pays en voie de développement qui mène, cahin-caha, ses efforts de croissance vers un monde meilleur, qui saura déterminer sa part où tout un chacun, du plus pauvre au plus riche, aura droit au minimum vital. Elle a entériné les accords de Kyoto et tous les textes ayant un lien, de près ou de loin, avec l’écologie, mais est-ce suffisant ? Sûrement pas, étant donné que l’état de notre environnement laisse à désirer, il y a encore beaucoup à faire à cet égard. Le développement durable s’entend, globalement et dans le détail, par les objectifs mondiaux qu’il suppose et les 17 points qui président à son avènement, et le poursuivent pour une durée de 30 ans. C’est en quelque sorte le but du PNUD et les ODD. Mais qu’à cela ne tienne, l’Algérie ne peut, à elle seule, assurer son développement durable pour plusieurs raisons. La première, il n’existe pas de croissance sans relations apaisées avec les autres pays du monde. De par sa position géostratégique, elle trouve beaucoup d’atouts à un développement durable, mais se doit, de prime abord, trouver une bonne gouvernance que ce soit sur les plans économique, financier, social et culturel. Tous ces paramètres additionnés vont dans ce sens. Quoiqu’il en soit, le developpement tient à la volonté des gouvernants de rationnaliser et de raffermir l’essor du pays. Ceci ne peut se réaliser sans tenir à mettre en branle toutes les forces dont dispose, en amont et en aval, le territoire, dont ils ont la gestion.

S. A. H.

Partager