Les résidents de la cité 300 logements AADL, sise à Tizi Bouchène (Azazga), ont procédé, hier, à la fermeture du siège de gestion local de l’AADL pour protester contre l’état de dégradation de leur cité. Dans un courrier adressé à la direction générale de l’AADL, les protestataires estiment que leur action est «un cri de détresse mais aussi et surtout un avertissement eu égard au mépris et la non-considération dont nous faisons objet de la part de votre représentation locale». Et de poursuivre : «Depuis la remise des clefs en 2006, nous n’avons pas cessé d’attirer votre attention sur certains problèmes qui sont de votre ressort mais hélas, nos doléances n’ont pas été prises en charge bien que nos différentes démarches fussent honorables et pacifiques», lit-on dans une lettre ouverte adressée à la direction générale de l’AADL. «Notre cité est complètement abandonnée à tout point de vue sauf pour le recouvrement des échéances qui se fait de manière régulière sans se soucier de la contrepartie contractuelle qui vous incombe», ajoute-t-on. D’autres points ont été, également, soulevés par les protestataires, entre autres, de la défectuosité du réseau d’évacuation des eaux usées qui se déversent au niveau du sous-sol, la mise en service de la bâche à eau qui est tombée en panne depuis 2007, l’absence de la décharge d’ordures ménagères et d’un lieu dédié au gardiennage. Enfin, «la gestion quotidienne de la cité laisse à désirer», ont-ils déploré.
Nadia Rahab